Après un l’excellent premier EP paru en 2005, les Montréalais de Beneath The Massacre sont finalement de retour avec leur premier album, Mechanics Of Dysfunction. Après s’être fait remarqué sur la...
01. ‘Deceiver of the Gods’
02. ‘As Loke Falls’
03. ‘Father of the Wolf’
04. ‘Shape Shifter’
05. ‘Under Siege’
06. ‘Blood Eagle’
07. ‘We Shall Destroy’
08. ‘Hel’
09. ‘Coming of the Tide’
10. ‘Warriors of the North’
Il serait facile d’y aller avec l’incipit suivant:” Le groupe propose ce que le fanatique du groupe s’attendait” et ce ne serait pas faux, très vrai même car Amon Amarth livre un album qui comble les attentes de son public. Ce n’est pas qu’il n’y ait aucune surprise sur ce disque, c’est plutôt que la formation suédoise continue d’enfoncer son drakkar sur les mers agitées des océans death métalliques de ce monde.
Amon Amarth ne se réinvente pas. Les Vikings avancent encore tout en continuant de faire des victimes grâce à 10 chansons solides, impeccables et ingénieuses qui demeurent dans la même ligne de combat que par la passé. Le seul qualificatif que l’on pourrait donner est que le travail des guitares semble légèrement plus audacieux, on perce la coquille de formations plus classiques encore plus loin en relation avec des tandems à l’unisson pour ce qui est des guitares qui peuvent rappeler Iron Maiden et Judas Priest sur As Loke Falls, Coming of the Tide et la pièce titre, par exemple.
Avec comme thème la bataille entre Loki et Thor, la horde ne pouvait que continuer dans ce thème inépuisable qu’est la mythologie scandinave et la hargne offerte par Amon Amarth dans chaque pièce nous permet de rêvasser à un film, un dessin animé ou une série télé à la Game of Thrones qui pourrait mettre en vedette des images tirées des textes du groupe, en plus d’y inclure la musique du groupe car avec des mammouths musicaux comme Under Siege avec ses riffs lourdauds, We Shall Destroy qui propose une dose de death métal malsaine et Coming of the Tide avec ses rythmes galopants, il est indéniable que ce groupe nous signe un traité les proclamant comme seigneurs du genre qu’est le death métal, toutes sous-couches confondues !
Grande surprise sur l’album, outre le fait qu’il ait été enregistré en Angleterre avec Andy Sneap, est la présence de Messiah Marcolin, l’ancienne gueule de Candlemass, sur la chanson Hel. Apport considérable, sa présence donne une toute nouvelle dimension à la pièce qui permet de se démarquer du lot car sa voix plutôt aiguë offre une belle variante sur le reste des pièces de l’album ; c’est comme manger un coup de pied dans les schnolles au lieu d’un coup de poing dans la mâchoire !
Écoute-ça mon ami(e)… et dis-toi que le groupe sera devant toi lors du Heavy Mtl avant Godsmack… question de te prouver que bien souvent, il faut gagner quelques batailles pour finir par gagner la guerre !
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