Mais quand la paix reviendra t-elle entre Sepultura et moi ? Depuis le départ de Max Cavalera après l’album Roots, j’ai toujours été déçu du produit que nous livrait Kisser et sa bande. Against, Nation, Roarrr et plus récemment le live à Sao Paolo, m’ont toujours laissé comme un arrière goût d’inachevé. Préférant me tourné vers un Soulfly plus pur et mieux peaufiné, je me refusais d’aimé les nouvelles rondelles d’un Sepultura sans Max. Voilà qu’ils récidivent, avec Dante XXI. Je m’étais juré de ne plus jamais donner de chance à Derrick Green après l’avoir vu démolir Territory sur le DVD à Sao Paolo. Pourquoi pas une dernière dernière chance…on ne sait jamais.
Après une intro quasi démoniaque qui sans rappeler les histoires des trop cathos des années 80 avec leurs supposés messages subliminaux, les Brésiliens nous réserves une pièce d’entré à la Meshuggah sur le EP I. Une pièce courte mais un riff particulièrement mathématique. Puis vient Convicted In Life, un riff à la Sepultura, un vrai ! On s’attend à une voix à la Max qui nous transportera dans les tribus tribales du Brésil…non. Un Derrick. Qui gagne en assurance. Qui en jette. Une voix plus hardcore je dirais. Kisser a enfin fait la paix avec le monde entier et maintenant il fait ce qu’il fait de mieux, des riffs, des riffs et des riffs.
Sepultura ont tenté de suivre dans l’élan de la mode hardcore et je trouve que ça leur va bien. Ils ont ajuster leur son tribal aux rythmes lourds et puissant du hardcore. On s’entend que Sepultura n’ont jamais fait dans la dentelle. Le son hardcore leur donne selon moi un nouveau souffle. On peut le remarquer dans City of Dis, False et Fight on. Ce qui me surprend le plus sur cet album, c’est la voix de Derrick Green. On finit par l’apprécier. Autant sur cet album, ils nous livrent la marchandise avec une pelle ronde dans les dents, autant ils nous font planer. Ils ont ajouté une touche de violoncelle sur certaines pièces qui nous montre, qu’ils ont tenté une approche plus multidimensionnelle. Ils créent des ambiances et on s’y prend à ce laisser brasser la tête. Ostia et Still Flame sont les pièces sur lesquelles, on sent l’esprit des shamans brésiliens.
Pièces préférées Nuclear Seven, un riff old school, une pièce lourde. False et Fight on. La hache de guerre est enterrée, enfin. Maintenant j’aime deux groupes Soulfly et Sepultura.