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 Groupe: Talamyus
 Album: As Long As It Flows... (2005)
Note:
8.8/10
Style : Death / Thrash Metal

Compagnie : Great White North

Format : CD

Liste des pistes :

01. Enter Talamyus
02. Hunger
03. Dark Land
04. In the Name of Blood
05. Never Betray
06. Darkest Void
07. Weakness
08. Blood Bath...
09. ...In the Battlefield
10. Dreaming
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 Auteur : Pierre-Yves Bédard
 
Pierre-Yves Bédard
Talamyus œuvre dans le milieu depuis maintenant six ans. Pour ceux qui se demandent quel style le caractérise, et bien selon leur biographie, il a créé un genre combinant le Trash Métal Old School, le Death Métal, une légère touche de brutalité venant du Black Métal et une passion pour le Viking Métal. En d’autres mots, il fait du Trashy Viking Métal, une tendance très peu exploitée sur la scène québécoise. En 2007, «In These Days Of Violence», le deuxième album de la formation fit son apparition (voir critique de l’album faite par Marc Ici). Par contre, ce petit bijou avait un grand frère qui sera le sujet de la présente critique.

Tout d’abord, un point qui doit absolument être souligné est la qualité générale de l’effort, plus particulièrement au niveau sonore. En effet, ce dernier fut conçu au studio En-Phase, l’endroit de prédilection de leur ancien batteur, Jean-Philippe Latour, qui a aussi collaboré avec Paroxysm, Fuck The Facts et Obscursis Romancia. Le résultat final est donc surprenant pour un premier album qui fait sincèrement très bonne figure dès l’écoute initiale.

Au niveau musical, encore une fois, il est possible d’affirmer que les Montréalais ne font pas les choses à moitié et que leur musique leur tient à cœur. Professionnalisme, souci du détail et travail de maître sont des expressions qui peuvent être étiquetées à côté du nom de la formation sans avoir peur d’être souillés. En ce qui concerne la partie vocale, le travail effectué par Benoît St-Jean s’avère intéressant. Il peut passer d’un ton aigu à très grave avec facilité, ce qui apporte une variété faisant en sorte que chaque pièce peut être appréciée à sa juste valeur et que la voix ne sert pas uniquement à livrer le message dicté par les paroles. Une autre facette étonnante de cette dernière est bien évidemment les passages «cleans». À la base, détestant le vocal propre dans son entité, j’ai sourcillé lorsque je les ai entendus pour la première fois. Par contre, à force d’écouter, je me suis surpris à les apprécier. Le côté guerrier se dégageant de la haine et du côté un peu plus rauque cadre vraiment bien avec l’image Viking du groupe et s’éloigne légèrement du côté «chant grégorien», un peu trop présent de nos jours. Dans un autre ordre d’idées, les deux guitaristes font un travail assez remarquable. Que ce soit dans les mélodies ou dans les solos, leur talent est bien exposé et ce qu’ils orchestrent est original à souhait et les pièces de l’album ont chacune leur personnalité. Certains passages plus acoustiques sont aussi présents, mais ne sont qu’un léger temps mort en attendant la tempête soulevée par les quatre pseudos Vikings. La batterie et la basse ne ressortent pas nécessairement de l’ensemble musical créé par le groupe autant que la guitare. Par contre leur présence et surtout leur côté indispensable se fait ressentir tout au long de l’écoute.

En ce qui concerne la partie lyrique, il y a des hauts et des bas. En effet, les textes sont majoritairement composés à la première personne du singulier ou du pluriel, ce qui offre un certain cachet. Cette façon d’écrire donne en quelque sorte l’impression à l’auditeur de se faire raconter une histoire, d’écouter un personnage parler ou de participer à une bataille épique lorsque le «nous» est employé. Une partie de cet aspect que j’ai moins apprécié est la pièce «Never Betray», qui s’avère en quelque sorte un hymne au Métal comprenant des thèmes un peu trop clichés comme la guerre contre les posers et l’amour envers leur style musical. Néanmoins, la chanson est bonne musicalement, donc ce point négatif sait se faire oublier assez rapidement.

En conclusion, Talamyus a frappé fort avec ce premier opus qui, trois ans après le début de leur existence, est venu s’imposer et créer un effet de surprise comme un métalleux qui veut trasher dans un spectacle de Rihana. Leur potentiel est grand et c’est avec des mélodies accrocheuses, des textes sensés et des performances scéniques à couper le souffle qu’ils tracent de plus en plus leur chemin vers les plus grands sommets de la scène québécoise. Leur talent grandissant fut aussi remarqué sur leur deuxième disque paru en 2007. Comme un bon vin, Talamyus vieillit très bien. Si vous êtes amateur du style de musique offert par le groupe, enfilez votre casque à corne et vos écouteurs sur le champ!


  Note de MU : 8.8/10 Note des Membres : --/10  

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