Finaliste lors du premier
En Route vers le Heavy Mtl, ce groupe de Montréal te propose un métal qui ne plonge pas dans le modernisme mais qui baigne à même la source du thrash des années 80. À défaut d’être excessivement original,
Trainwreck Architect lance un premier album qui aura pu se retrouver en sandwich dans ta pile de vinyles en 1988 entre
Frolic Through the Park de
Death Angel et
Eternal Nightmare de
Vio-Lence.
Préconisant un thrash de la vieille école,
Trainwreck Architect aime sa basse roulante, ses guitares affutées et sa voix bien vertigineuse. Les voix d’accompagnements lancées à l’unisson rappellent celle offertes par les productions d’antan des formations comme
Exodus et
Anthrax, comme sur
The Door Slams Shut.
Généralement plutôt rapide dans son exécution tout au long de l’album, la cadence dégringole de quelques pas sur
Rabid Psychotic Relapse qui a comme effet de trancher l’album en deux parties distinctes car par la suite, l’intensité reprend son parcours habituel avec
As Killers Breathe. L’exercice offert sur ce premier album me rappelle énormément les deux premiers albums de
Death Angel étant donné que la voix de
Simon Ouellet propose le même genre d’âme au niveau de l’interprétation, la dualité des guitares qui s’entrechoquent dans les instants les plus modestes qu’hyperactifs en plus des structures construites autour des chansons.
Production honnête qui semble épurée de tout rafistolage technique, cet album possède l’intégrité que chaque premier album devrait posséder… en plus d’être
masterisé par
Jeff Waters d’
Annihilator qui propose même un solo sur la chanson
As Killers Breathe!