Depuis maintenant un peu plus de deux décennies, Darkthrone trône au sommet de l’art qu’est le Black Métal Norvégien. En effet, il est un des groupes les plus respectés de la planète et avec raison....
Non, ceci n’est pas une collection de démos de Pantera. Le titre porte à confusion, n’est-ce pas ? Lors de mon entretien avec le groupe, l’un des membres m’a avoué que...
01 – The Blood-Dimmed Tide
02 – Forging Towards the Sunset
03 – To Spite the Face
04 – Todos Somos Humanos
05 – In Coelo Quies, Tout Finis Ici Bas
06 – You Can’t Save Me, So Stop Fucking Trying
07 – Make Glorious the Embrace of Saturn
08 – Feeding the Beast
09 – Of Fire, and Fucking Pigs
10 – A Metaphor for the Dead
Avec ce nom si difficile à écrire sans modèle de base, il en est presque autant difficile de décrire la brutalité qui transpire de ce disque ! Anaal Nathrakh, qui seraient des paroles prononcéespar Merlin paraitrait-il, est un duo anglais qui combine magnifiquement le black métal fulgurant avec le grindcore le plus cinglant, et sur Vanitas, vous en prenez pour votre rhume !
Ça passe à la moulinette, et ce dès les premières notes de The Blood-Dimmed Tide. Par la suite, aucun répit n’est permis, pas de pause, que de la chamade excessive qui se poursuit sur Forging Towards the Sunset qui offre, par contre, un refrain plus apaisant entremêlé dans une tempête musicale excessive tout en se terminant avec un intense rinçage de gorgoton. L’agressivité développée continue son envol par la suite avec des riffs très vifs, des percussions précises, une basse cadencée et des vocaux frénétiques mais qui offrent certaines variances par moment.
Comme de raison, ce type de groupe ne peut plaire à un large public car le tout demeure grandement animé. Certains passages peuvent être plus attendrissants pour l’oreille d’un excessif, comme sur To Spite the Face ou Make Glorious The Embrace of Saturn mais ce n’est que pour mieux préparer la prochaine vendetta sonore. Quelques moments musicaux renferment une dimension sonique plus électronique/industrielle, comme sur You Can’t Save Me, So Stop Fucking Trying ou Feeding the Beast où l’on peut retrouver des pulsions artificielles dotées d’une agressivité inouïe, bien entremêlées dans le mix de l’album. Le moment épique de l’album serait donc A Metaphor for the Dead avec une partie vocale de conquérant, question de bien terminer cette aventure frénétique.
Mais en général, c’est un 38 minutes de ballade dans la tête d’un schizophrène non-médicamenté que nous retrouvons sur Vanitas car avec autant d’intimidation sonore, nul ne peut se calmer après autant de ciment black métallique goudronné au grindcore !
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