Le rock revient en force et a la cote ! Les compagnies très métal signent de plus en plus de groupes avec une sonorité très 70’s qui se préoccupent de l’esthétique de l’époque car c’est viable en ce moment. Certains groupes passent le test, d’autres l’échouent. Gypsyhawk, quant à lui, le passe haut la main grâce à un rock très boogie joué avec conviction, habileté et qui en plus, propose de bonnes chansons !

C’est avec une évidence sans bornes que l’on comprend que l’originalité n’est pas au rendez-vous car personne ne peut réinventer la roue après tout. Avec une potion sonore qui est composé d’éléments venant de trucs classiques comme Thin Lizzy, KISS, UFO ou Rick Derringer en plus de quelques éléments plus modernes comme The Descendents, Priestess ou Danko Jones, Gypsyhawk offre donc une musique festive qui optimise sur le groove et l’envie d’ingurgiter de la bière.

Avec un ancien membre de Holy Grail et un de White Wizzard, nous sommes loin des contrées power métalliques de leurs formations originales mais sommes plutôt en présence d’un rock chaleureux étalé sur des chansons comme Hedgeking qui propose un jeu des guitares fortement exquis, Galaxy Rise qui aurait pu se retrouver sur ton mix d’IPod pour courir ton demi-marathon étant donné sa vigueur enivrante et Silver Queen avec sa propension plutôt glorieusement punkée malgré le croustillant métallisé dans le son. Et le groupe reprend Rock n’ Roll Hoochie Koo mais rien de très mémorable.

Fais-toi pousser la moustache pis bois de la Pabst car Gypsyhawk, c’est ça!

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