En septembre 2008, le groupe power progressif symphonique américain
Suspyre distribue son troisième album, "When Time Fades...". Majoritairement progressif dans sa structure et sa sonorité, Suspyre est capable du meilleur et du pire.
Pour ce qui est dans le positif, Clay Barton possède une voix puissante et variée. Pour faire une comparaison logique, il a une légère teinte à la Tony Kakko (Sonata Arctica). La batterie propose également ses grands points forts avec son apport important, sans devenir redondant. Par contre, il faut attendre à la pièce "Evolutions" pour avoir un mélange plus efficace. Malgré le talent présent des musiciens, le groupe s'oriente vers des accords moins percutants sur quelques pièces. Je dois avouer que la sonorité du clavier/guitare me tombe littéralement sur les nerfs à plusieurs endroits. Cet élément change souvent, ce qui n'aide pas à se faire une idée où Suspyre veut nous amener.
Par la suite, "Lighted Endrhyme" démontre le côté très symphonique dans son ambiance. Bien épique, presque empirique, il y a une base solide, mais la structure me laisse perplexe. Le résultat n'est pas totalement négatif, mais j'ai l'impression que la batterie et vocal heavy/power ne se greffent pas à merveille au reste des instruments. Nous avons le sentiment d'écouter deux pièces différentes en même temps. La ballade acoustique "Fallen Stars" est excellente, c'est un moment fort.
Dans l'ensemble, je n'ai pas beaucoup de choses à dire sur cette sortie. "When Time Fades..." a vraiment de nombreuses facettes intéressantes, mais le tout me semble instable et inconstant. Il semble victime de ses propres qualités. Plusieurs pièces augmentent tellement le potentiel de Suspyre, qu'il nous déçoive sur des morceaux rapides ou des passages désirant être très progressifs à la guitare. L'inconstance... dommage.
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