Oui, tu les as vu encore en ouverture de plein de groupes, tu sais qui est le groupe et tu aimerais le voir en tête d’affiche, copain, mais il semble que Skeletonwitch, malgré plusieurs sorties de disques, demeure dans l’ombre des autres formations. Est-ce que le soleil se pointera finalement pour cette horde de barbus américains grâce à ce disque, leur 4^e ?


Encore une fois, le groupe propose un amalgame métallique qui combine le thrash, le métal classique, le black métal et le death métal. Une recette aimée, éprouvée qui fait son chemin grâce à des groupes comme eux et Goatwhore par exemple. Disque après disque, le groupe est plus fort, plus adroit musicalement aussi, même si les pièces du jeu sont changées parfois car il semble qu’il y ait une petite faille au niveau de la constance de garder un bassiste et surtout, un batteur de façon permanente.

11 hymnes qui ne transpirent que le métal se retrouvent ici pour une durée d’une trentaine de minutes, le format idéal pour ce type d’enregistrement. La voix de Chance Garnette est toujours à tombeau ouvert, crissant comme un spectre qui te pourchasserait dans le cimetière, les guitares de Scott Hedrick et de Nate Garnette (el’ frère de l’autre) reflètent un bel unisson, très classique dans l’exécution, sur des chansons comme Reduced To The Failure Of Prayer et The Infernal Resurrection en plus d’offrir une véritable hécatombe métallique sur Sink Beneath Insanity avec une succession de riffs qui passent d’un genre à l’autre aussi rapidement que les jokes de grosses sortent de la gueule de Mike Ward !

Skeletonwitch gagne en confiance, c’est un album qui pourrait présenter l’étiquette de « Feel Good Metal » et je pourrais comprendre pourquoi car à la base, ce disque (comme les précédents) est un disque de levée d’épée, que l’on remplace ici par une bière bon marché, et qui te donne l’envie irrésistible d’être sale, porter des jeans crottés, un t-shirt métal et être barbu avec une bedaine de bière…et d’en être vraiment fier !

www.skeletonwitch.com/