Musclé ! Oh… ce groupe devient de plus en plus imposant d’année en année. J’avais bien aimé leur offrande précédente mais avec Perpetuation, c’est une appréciation au cube. Toujours très acidulé comme métal, le groupe combine encore la finesse du thrash avec un death métal habile et concis. Dès la première écoute, on ressent l’omniprésence de la basse qui propulse les oreilles vers le haut. Musicalement, c’est encore incisif et précis grâce à un travail bien attentif au niveau des guitares. La hargne est présente tout au long de la galette comme le prouve les vociférations présentées sur Spoils Of War et Olympic.

Digital Birthright offre une introduction de la vielle école effectuée avec une basse tout aussi plate qu’une assiette qui se dégorge par la suite sur un riff bien épatant qui donne tout un coup dans les schnolles. Sur Shackles Of Indoctrination, c’est le côté mélodieux du groupe qui domine tout au long de la pièce qui propose en plus de bonnes parties thrash métal. Avec Emergence, le groupe met la clef dans la porte avec une pièce qui vient clore cette aventure sonore métalliquement imposante.

Ce n’est pas que ce groupe soit d’une originalité déconcertante, ce n’est qu’un groove métal assumé qui peut plaire autant aux amateurs de Cattle Decapitation que de Lamb of God. Avec les nombreux changements que le groupe ait pu subir, Perpetuation prouve que le groupe a une base solide. Ne reste plus qu’à la maintenir jusqu’à l’album suivant !

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