« Who the fuck is Arcade Fire ? »


Lorsque la formation montréalais a gagné le Grammy de l’album de l’année en 2011, c’est l’un des tweets les plus remarqué, quelques minutes après qu’Arcade Fire ait gagné la précieuse statuette, à se retrouver sur cette plateforme sociale. Les amateurs de musique américaine se demandaient ce qui se passait ???? De nombreux groupes savent qui est Arcade Fire et quelques compagnies de disques aussi. Question de profiter de la manne, de nombreuses signatures surviennent, question de maximiser sur le genre. Il ne faut pas se leurrer, Fanfarlo sonne comme Arcade Fire mais avec une touche 80’s plus profonde, une influence plus directe envers des groupes comme Thompson Twins pour les xylophones et General Public en ce qui concerne le chant avec l’accent semi anglo-jamaïcain. Mais pour le reste, le code d’éthique est le même que la formation montréalaise : du plaisir musical monté sur de bonnes bases artistiques.

Avec ce disque, c’est un « ca passe ou ca casse » étant donné les nombreuses similitudes avec le groupe québécois, quoique les tentatives d’originalités risquent de permettre au groupe de se sortir la tête de l’eau comme sur la chanson Lenslife avec son xylophone en bois qui me replonge dans une période trop lointaine, mais son refrain mémorable en fait une chanson magistrale. Avec une chanson comme Tunguska, il y a un ajout de cuivre question de ramener l’influence patriotique de Madness avec les souvenirs un tantinet ska britannique grâce à l’utilisation du saxophone car le groupe est lui aussi formé de multi-instrumentistes.

Tightrope ainsi qu’A Flood sonnent trop comme vous savez qui mais c’est avec l’originalité déployée par les chansons Feathers, avec des intonations aux percussions plutôt imposantes et Deconstruction, avec son influence new-wave que l’on peut vraiment s’amouracher de ce groupe britannique car pour le reste, c’est assumé et intéressant mais la comparaison vient trop rapidement !

www.fanfarlo.com