Le groupe punk/hardcore Suicidal tendencies, continue sa transition vers le metal. Depuis « How Will I Laught Tomorrow When I Can’t Even Smile Today » et le EP « Controlled by Hatred - Feel Like Shit…Deja-Vu », le groupe s’affiche clairement dans un thrash metal à tendance hardcore. Avec « Lights…Camera…Revolution », le groupe n’en fait pas abstraction. C’est également le premier véritable album avec le bassiste Robert Trujillo.
L’album débute en force avec la pièce la plus agressive. « You Can't Bring Me Down » contient de bons gros riffs thrash et des textes du style « dans les dents ». En fait, c’est la grande force du chanteur, Mike Muir, d’écrire des textes traitant de rage, émotions, haine, société et j’en passe. L’album est très diversifié et comporte des pièces de tout genre. Le côté punk/hardcore ressort sur certaines pièces alors que la base metal est toujours présente. Certaines chansons sont plus émotives comme « Alone » qui pourrait être considéré comme la ballade de l’album, avec un texte plutôt sombre et dépressif. D’autres touchent plus de façon humoristique certain sujet comme la pièce « La-La-La Lovely ».
Robert Trujillo est vraiment un bon élément dans le groupe avec son style « funky que l’on peut entre autre voir à l’œuvre dans la pièce « Send Me Your Money ». Le guitariste Rocky George nous interprète des solos vraiment spéciaux en leur genre avec une sonorité des plus unique. Je peux difficilement trouver des défauts à un album aussi solide. Mes pièces favorites si je devais en choisir trois seraient « You Can't Bring Me Down », «Alone » et « Give It Revolution » mais l’album en soi, est vraiment une suite de pièces toutes aussi bonnes les unes que les autres.
En conclusion, l’album est vraiment diversifié. J’adore le fait qu’il soit unique, ce qui rend le tout très rafraîchissant. Suicidal Tendencies ont vraiment trouvé leur propre genre avec cet album. « Lights…Camera…Revolution » est un véritable classique de Suicidal Tendencies et un excellent choix pour découvrir le groupe.