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Rob Rock, un groupe américain qui ont mis en vente leur deuxième album, "Eyes of Eternity", en 2003. Le producteur est Roy Z, celui qui travaille sur le nouvel album de Judas Priest pour 2005. La...
Underground
End to the Lies
Curiosity Kills
Irresistible Force(Met the Immovable Object)
I'll Hit You Back
Twisted Tales
Ultimate Reason
Splash a Little Water on It
Broken People
Words Right Out of My Mouth
Une des belles surprises musicales cette année avec ce nouveau disque de Jane’s Addiction. Lorsque le groupe a annoncé son retour avec l’album Strays il y a quelques années, j’ai été l’un des amateurs qui a sauté sur l’album le jour de sa sortie pour m’apercevoir, après quelques écoutes, que ce n’était qu’un coup d’épée dans l’eau : quelques bons moments ici et là, mais rien de très mémorable. Ça sentait le coup de pub pour mousser un retour sur scène et la tournée qui vient avec… mais qui n’est jamais venue à Montréal. C’est donc avec des attentes aussi basses que le taux de popularité d’une certaine Jade de la Gaspésie que je me suis enligné cette nouveauté la semaine dernière. Depuis ce temps, j’ai d’énormes difficultés à sortir ce disque de mon lecteur situé à l’intérieur de ma voiture bleue.
The Great Escape Artist est un album sombre pour Jane’s Addiction, on ne retrouve pas de tubes monumentaux comme Been Caught Stealing, Stop ou Jane Says. Non, ca demeure très lugubre, non-accessible pour l’amateur de la dimension popette du groupe donc idéal pour le métalloïde fanatique du groupe. Il ne fautpas oublier que Jane’s Addiction est l’un des précurseurs du mouvement appelé alternatif, qui se veut un terme inutile quand on y repense… Et avec ce disque, le groupe offre justement une alternative à tout ce qui est offert sur le marché musical aujourd’hui car ça ne ressemble à rien de ce qui se retrouve sur la table musicale en cette fin 2011.
Est-ce que le groupe se réinvente ? Non ! Est-ce qu’il nous propulse ailleurs ? Oui ! Car comme je le disais, rien n’est très festif sur ce disque, tout demeure très menaçant dans les riffs offerts par Dave Navarro qui nous comble de joie avec des chansons très atrabilaires et orageuses. Si je dois comparer avec les deux premiers de Jane’s Addiction, musicalement, c’est beaucoup plus près de Nothing’s Shocking que de Ritual de lo Habitual.
Perry Farrell semble toujours aussi énigmatique et sa voix nous fait encore voyager avec ses intonations très moyen-orientales. Les percussions de Stephen Perkins sont toujours aussi précises et le combo de bassistes, qui comprend Chris Chaney et David Andrew Sitek ( du groupe TV On the Radio, il a même collaboré à l’écriture de quelques chansons) car Chaney a quitté le groupe depuis, fait un travail monumental sur toutes les chansons du disque.
Le disque commence merveilleusement bien avec la chanson Underground qui souffle tes enceintes acoustiques tellement la basse est fuzzée. Cette chanson semble être une déclaration du groupe, question de se remémorer d’où il vient… et de l’endroit où il veut demeurer. End To The Lies possède des éléments complètement bouleversants avec des guitares intenses, une basse vrombissante et une ligne rythmique géniale. Curiosity Kills sonne comme une pièce déterrée du catalogue du groupe des années 90 grâce à cette facette très proéminente qui repose tout de même, encore une fois, sur une section lourde appuyée par la basse. Pas de solos, pas de performances à la guitare qui laisse toute la place à Navarro… que du rock très intense !
De mon bord, c’est avec Ultimate Reason que je prends mon pied, surtout pour la partie où les nombreuses couches de guitares de Navarro entrent en conflit avec d’autres couches musicales, toutes subtiles par contre, offertes par le travail en réalisation. La seule pièce qui sort du carcan est Words Right Out Of My Mouth car en introduction, nous sommes en présence d’une rythmique plutôt punk mais le tout reprend place dans le moule initial assez rapidement et on retombe en mode plutôt taciturne, quoique rythmé jusqu’au bridge.
Un disque qui plaira aux amateurs du groupe qui se veut un achat à faire les yeux fermés !
Surprise musicale de 2011, je confirme ! À Osheaga 2012? Je le souhaite!
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