Originaire de Montréal, le groupe metal progressif Eclipse a produit son premier EP, "Already Dead... But Alive!", en 2007. Incluant 4 pièces pour 26 minutes de musique, Eclipse a opté pour un...
C'est un stéréotype musical de penser que ce qui sort principalement de Norvège, c'est le black métal (sataniste), de la Suède, le death extrême, de Finlande, le power métal. Mais depuis quelques...
Projet solo du multi-instrumentiste Fyrnd, un solitaire qui fait ses affaires seul. Influencé par la nature européenne, froide et arboricole, la sonorité de ce premier album est effectivement, très organique et près des fruits de Mère Nature. Du black métal de grande qualité, diversifié et rafraichissant est offert sur ce premier album du « groupe » allemand.
En y allant avec des couches plus expérimentales, comprenant des ambiances plutôt bourdonnantes, sur un fond de métal noir fortement influencé par les grands noms scandinaves que sont Emperor, le vieux Borknagar et Immortal, Fyrnask captive son auditeur avec un métal qui touche à diverses sphères musicales inhabituelles, un peu comme le fait Wolves in the Throne Room ici en Amérique du Nord.
C’est planant par moments, les guitares sont apaisantes en plus d’avoir l’accompagnement vocal d’envergure. Le travail en mode solitaire du chef de file du groupe est minutieux, aucune place n’est laissé au laxisme, c’est contrôlé et complet. Les pièces sont toutes très riches musicalement, les changements au niveau ambiophoniques sont impressionnants, et ce dès la deuxième chanson Evige Stier car la première est plutôt une entrée pour le banquet qui suivra !
Avec un choix sonore très adéquat et recherché, on se demande où Fyrnd a pu puiser ses échantillons sonores. A-t-il créé le tout avec de vrais instruments, de vraies personnes ou ce ne sont que des emprunts sonores ici et là ? Lors d’Eit Fjell Av Jern, on se demande si nous sommes en présence d’un didgeridoo en symbiose avec le chant grégorien… une chanson qui se verse agréablement vers la véhémente Ein Eld I DJupna.
Die Firnen Tiefen sonne comme un soupir dans une caverne. Le travail sonore est sublime, c’est bien monté. Si vous écoutez l’album avec des écouteurs, vous risquez de vous donner une bonne frousse tellement la voix susurrée te glace le sang avec les échos caverneux. Cette pièce se verse aussi une autre chanson plus frénétique, celle qui porte le titre de Bergar, autre hymne black métal bien ciselé.
Bref, un album qui surprend par le talent, le travail et le sérieux du projet. C’est clair, ardent et pétulant comme album tout en étant le contraire soit tranquille, limpide et reposant !
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