Tout d'abord, plusieurs personnes connaissent déjà le groupe power/progressif symphonique français Adagio. Le plus grand problème de cette formation se situe principalement dans la stabilité de son alignement. En février 2009, Adagio distribue sa quatrième offrande, "Archangels In Black". Donc, Christian Palin (Random Eyes, Essence of Sorrow) s'ajoute au vocal, et je dois avouer qu'il fait très bien le travail.
De plus, Adagio a décidé de relever l'agressivité d'un ton sur cette sortie dès la pièce "Vamphyri". Une fougue surprenante teintée d'une mélodie très accrocheuse. La principale force du groupe, outre le talent des musiciens, est la production. L'album a été mixé et produit par Stéphan Forté et Kevin Codfert, au studio de ce dernier, à Paris. Adagio a mis en valeur toutes ses influences, qui touchent souvent au heavy, power, progressif, symphonique metal. Si vous aimez le chant de groupes connus tels que Sonata Arctica, Altaria, Twilightning ou Dreamtale, il vous sera facile d'accrocher à cette nouvelle production.
Cependant, je m'en voudrais de ne pas souligner le passage qui m'a grandement intrigué. Il s'agit probablement du fruit du hasard, mais l'alarme s'est activé lors de la pièce "Fear Circus". Même si ceci n'enlève rien à tout le côté orchestral du reste de la pièce, les amateurs de Pantera vont reconnaître assez rapidement les accords à la guitare du début de "Walk". Je vous suggère de vérifier, c'est vraiment étonnant. Suite à ce court clin d'oeil, le titre "Archangels In Black" revient rapidement à la source avec une belle combinaison d'heavy metal et de symphonique. On sent la vague power prog s'armer de plus en plus. L'accent est mis sur les guitares, qui peuvent offrir un bon rythme. Nous sommes loin du style standard mélodique, puisqu'il parvient à faire de courts moments rapides et déchaînés. Évidemment, il faut aimer la facette mid-tempo mélodique, qui reçoit souvent l'aide de la batterie pour relancer le débit musical.
En général, vous avez une nouvelle ère pour Adagio avec l'album "Archangels In Black". Plus d'agressivité à la batterie et au vocal sur plusieurs pièces, tout en gardant l'aspect mélodique symphonique. Les guitares sont plus heavy, ce qui aide au changement du style. Un bon album de la part d'Adagio et la puissante production devrait satisfaire un public assez large. Le contraste entre les influences se fait bien sentir sur "The Fifth Ankh" et "Codex Oscura". Les arrangements musicaux demeurent authentiques et c'est une bonne écoute.