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 Groupe: Satyricon
 Album: The Age of Nero (2008)
Note:
6.9/10
Style : Black Metal

Compagnie : Roadrunner Records

Format : CD

Liste des pistes :

01. Commando
02. The Wolfpack
03. Black Crow on a Tombstone
04. Die by My Hand
05. My Skin Is Cold
06. The Sign of the Trident
07. Last Man Standing
08. Den Siste
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 Auteur : Pierre-Yves Bédard
 
Pierre-Yves Bédard
À ses débuts, Satyricon était reconnu comme un groupe Black Métal Norvégien très prometteur. Une destinée semblable à Mayhem, Burzum ou Darkthrone était à leur portée. Par contre, depuis la sortie de «Rebel Extravaganza» en 1999, ils ont commencé à troquer leurs style Black pour un espèce de mélange que j’appellerais du Black’n’Roll. Évidemment, à la minute où cette nouvelle direction fut prise, certains amateurs montèrent aux barricades pour scander haut et fort que leur duo préféré était devenu corrompu et assoiffé de popularité et d’argent tout comme Metallica, Dimmu Borgir, Cradle Of Filth et j’en passe. «The Age Of Nero» est donc le quatrième album studio de cette nouvelle tournure de la part de Satyricon. Est-ce que cette sortie encouragera les fans à aller les voir sur la scène du Capitole en janvier ?

Lors de la sortie du EP «My Skin Is Cold» un peu plus tôt cet été, la pièce titre avait attiré mon attention positivement avec son bon riff semi-strident répétitif à souhait et son aspect très noir et légèrement dépressif. Tout était en place pour un futur opus regroupant les anciennes racines amalgamées avec leur nouveau visage. Après plusieurs écoutes de la nouvelle offrande, il m’est possible d’affirmer que ma première impression n’était pas tout à fait juste. Certes, le côté Black Métal de «The Age Of Nero» est effectivement intéressant, mais le côté ‘n’Roll vient parfois gâcher ce que le groupe a tenté de construire sans toutefois produire un effondrement total.

Au niveau vocal et lyrique, plusieurs aspects font en sorte que le produit final n’est pas aussi bon qu’il aurait pu l’être. Plus précisément, la formule «couplet-refrain-couplet-refrain» caractéristique inévitable de la musique populaire, vient entacher chacune des pièces ou presque. C’est peut être dû à mes habitudes d’écoute métal ou tout simplement à mes goûts personnels, mais d’entendre toujours la même chose revenir encore et encore m’irrite sérieusement et me fait croire que cette structure est en place afin d’occuper du temps et de combler un manque d’inspiration pour les paroles. Par ailleurs, la façon dont les textes sont exposés par l’intermédiaire de la voix de Satyr me fait aussi sourciller. C’est sans expression et presque toujours sur le même ton qu’il transmet ses créations. L’ambiance quasi hypnotique ainsi créée ne donne que l’envie de fermer les yeux pour un roupillon bien mérité. En ce qui concerne la guitare, elle crée des mélodies qui sont majoritairement attirantes, sauf lorsqu’elles deviennent trop simplettes et sans fougue. Heureusement, ces moments n’arrivent qu’à quelques reprises lors de l’écoute, mais lorsqu’ils se produisent, le temps devient un peu long. La même chose se produit avec la batterie. Parfois elle est rapide et très entrainante, ce qui donne une certaine vitalité rappelant les meilleures années de la formation, mais lorsqu’elle ralentit considérablement et que le rythme qu’elle crée est aussi compliqué que ce que le batteur de Vincent Vallières peut faire, je me permets de me demander ce qu’un musicien aussi talentueux que Frost se dit lorsqu’il est contentionné de la sorte.

À noter que cet album vient aussi en édition limitée avec un disque supplémentaire, mais en toute sincérité, on dirait qu’ils cherchaient vraiment quoi mettre dessus ; ils ont catapulté quelques titres en concert provenant de «Volcano» en plus de leur classique «Mother North» qu’ils utilisent à toutes les sauces depuis quelque temps pour essayer de reconquérir le cœur de leur ancien bassin d’amateurs blazés. Par ailleurs, ils ont ajouté quelques autres amuse-gueules que je considère personnellement bidon comme de vieux vidéoclips de «Now Diabolical» et des versions différentes de chansons se retrouvant sur l’album dont il est présentement question.

En résumé, Satyricon revient avec un disque qui, faisant fi de plusieurs défauts, est tout de même potable. En effet, malgré ses failles pouvant décourager plusieurs personnes, il saura assurément plaire aux fans de ce style de musique. Par contre, il ne passera pas à l’histoire, mais il est tout de même meilleur que son prédécesseur. Pour répondre à la question posée dans l’introduction, j’avoue qu’après avoir découvert «The Age Of Nero», certains seront difficiles à convaincre de se pointer au Capitole, mais pour voir le génie qui a composé les trois premiers efforts de la formation, je crois que le jeu en vaudra la chandelle.


  Note de MU : 6.9/10 Note des Membres : --/10  

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