Toujours aussi pertinent, Candlemass profite de 2012 pour offrir un nouvel album (et dernier à vie ???) sur une toute nouvelle étiquette, Napalm Records. Avec les changements qui ont marqué la carrière du groupe, certains pourraient penser que le groupe ne fait que voguer sur une vague nostalgique mais en écoutant cet album, nous ne sommes pas en présence d’opportunistes qui capitalisent sur le succès d’antan car Psalms for the Dead est frais comme la mort et très moderne pour le genre. Leif Edling et son groupe reviennent avec le troisième album qui met en avant-plan leur nouveau chanteur Robert Lowe de Solitude Aeturnus.

La potion maléfique demeure plutôt inchangée pour Candlemass qui y va avec un doom funéraire influencé par Black Sabbath tout en incorporant quelques touches plus power métallique à certains endroits. C’est en mode plus lourd et pataud que l’on apprécie encore plus la puissance vocale de Lowe comme sur The Sound Of Dying Demons, The Lights Of Thebe et Waterwitch tandis qu’en version plus énergique, on peut apprécier la fusion des musiciens qui semblent unis par le pouvoir obscur avec des chansons comme Prophet ou Siren Song qui propose un orgue digne de John Lord de Deep Purple. Une seule pièce semble plus éclectique, Black As Time avec son introduction qui nous amène un monologue sur la notion du temps pour ensuite nous jeter vers une chanson qui serait plus Uriah Heep avec des couilles d’acier que Black Sabbath en pantoufles de verre.

Psalms for the Dead n’est pas un album surprenant ni déstabilisant pour l’amateur, ce n’est que la continuité évidente du groupe qui poursuit dans la tradition ténébreuse qu’il perpétue depuis plus de 25 ans.

Album disponible le 8 juin !

www.candlemass.se