Originaire de la Suède, c'est le premier album du groupe metal progressif Nation Beyond, "The Aftermath Odyssey". Un album concept traitant d'une relation dans une aventure post-apocalyptique. À la base, l'idée n'est pas nécessairement mauvaise, mais j'ai un sérieux doute dès "The End" où nous entendons le Président W. Bush parler du 11 septembre. Pourquoi tenter de créer une histoire originale avec le concept, si on exploite encore tout ce qui entoure le 11 septembre 2001 sans y donner suite? L'album a tout de même été mis en vente en 2007...

Outre ce détail, l'introduction est interminable et la première vraie pièce, "A Rainy Day In Hell", n'a rien de très intéressante. On sent une forte tendance, également lors de l'écoute de "In The Ashes", à vouloir offrir un mélange entre Evergrey et Queensryche. Malheureusement, il manque une certaine constance et nous tombons dans une sorte de répétition. En fait, les mélodies ne semblent pas bien exploitées et le groupe essaie de tirer dans toutes les directions sans avoir de ligne directrice. Heureusement, le tout se replace avec "The Wanderer", qui a facette plus près du power metal progressif. Elle a plus de mordant et elle démontre le bon potentiel de Nation Beyond.

De plus, il possède une belle petite particularité avec deux vocaux principaux. Le premier étant celui masculin de Nielz et le second féminin de Sara. Définitivement, le meilleur moment de ce disque se situe au milieu avec la très entraînante "New Eden City" et la ballade dramatique "The Council". Avec une pièce aussi étrange que "Aftermath", nous sommes dans le droit de se demander où le groupe veut nous mener. Une combinaison entre le progressif, un chant saccadé mystique et lent, je ne comprends pas réellement le but précis. La ballade "Soulmates" est fort respectable avec un échange entre le chant masculin et féminin. Le chant devrait garder cette texture, c'est une force réelle du groupe.

En général, c'est essentiellement un problème dans le perfectionnement du vocal masculin qu'il faudra apporter. Il ne faudrait pas oublier d'apporter un équilibre plus logique aux pièces. Parfois, la musique s'oriente vers le power metal, le progressif ou tout simplement le pseudo épique, mais rien pour réunir la structure. Bref, les meilleurs moments sont "The Wanderer", "Point Zero" et "New Eden City", mais le reste des pièces n'accrocheront pas l'amateur typique de metal progressif. Dans la première partie de l'album, le clavier est répétitif et il faut vraiment tenter de diminuer les moments où le vocal masculin semble trop faible et hors de contrôle. Les bons moments sont très forts, mais ceux faibles baissent la qualité de l'album.

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