L'ancien frontman de la regrettée formation Coal Chamber, Dez Fafara, et DevilDriver nous offre avec "The Fury of Our maker's Hand" le deuxième opus du groupe américain. Encore une fois, les puissants et gutturaux vocaux de Dez et la précision chirurgicale des musiciens sont présents sur cet effort datant de 2005.
L'album débute avec "End of the Line", une petite introduction d'une cinquantaine de secondes et la tempête DevilDriver se déchaîne. Des guitares agressives, un chanteur qui semble vouloir décaper la peinture et une partie du gyproc de son mur par la seule force de sa voix, bref une pièce qui a tôt fait d'afficher les couleurs de "The Fury of our Maker's Hand", couleurs qui se veulent fortes, rapides, violentes, du Devil Driver à l'état brut.
La recette est la même pour les autres titres de cet album qui offre tout de même une très grande diversité de compositions autant sur le côté lyrique que celui des musiciens, grand soulagement, car le doute persistait encore dans l'esprit de plusieurs suites au départ du guitariste et cofondateur; Evan Pitts remplacé par l'excellent Mike Spreitzer qui offre, aux côtés de Jeff Kendrick, une performance digne de mention.
Mes coups de coeur sur "The Fury of our Maker's Hand" ? L'excellente pièce d'ouverture "End of The Line", le puissant coup de pied qu'est "Hold Back the Day" avec son introduction au son des cloches d'une lointaine église et la pièce titre "The Fury of Our Maker's Hand". Cela dit l'album est très constant et cette constance se retrouve sur chacune des compositions que nous offre DevilDriver avec cet opus.
Un digne successeur au premier album éponyme de la formation américaine, puissant et agressif du début à la fin. Un groupe à surveiller dans le futur et très prochainement d'ailleurs avec la parution imminente de "The Last Kind Words". À suivre !