Après avoir connus un immense succès mondial avec « Shadows & Dust », Kataklysm est de retour avec son tout nouvel album « Serenity in Fire » sur leur label Nuclear Blast. Suite au départ de Max Duhamel, le groupe recrute Martin Maurais pour combler le poste de batteur.
Comme à son habitude, Kataklysm débute encore la première chanson avec une phrase clé tirée d’un film. Cette fois-ci, la phrase « This is the life we chose, the life we lead. And there is only one guarantee. None of us will see Heaven » vient du film « Road to Perdition. ». Le tout s’enchaîne rapidement avec force avec « The Ambassador Of Pain ». Le groupe est fidèle à son habitude avec de bons riffs agressif, accrocheur avec ses petits côtés mélodique et bien soutenus par le « double bass drum » mais le groupe possède un nouvel atout dans sa manche, Martin Maurais. En effet, l’emphase est mise sur les « blast beat » joué à une vitesse hallucinante grâce à technique des « gravity blast beat », ce qui donne un résultat vraiment impressionnant. Sur cet album, Kataklysm passe par les deux extrêmes avec les passages ultra rapide comme dans « The Resurrected » et par moment on revient avec du matériel plus lourd comme la pièce « As I Slither » qui est également le vidéoclip de l’album.
Encore une fois, le guitariste Jean-François Dagenais est le producteur de l’album et fidèle à son habitude, il nous arrive avec un album puissant, particulièrement le son de la batterie que je trouve incroyable. Il a vraiment trouvé son propre son comme producteur et on peut bien le sentir depuis quelques albums. Au niveau des points faible, bien qu’il y en ait peu, je dois tout de même les nommer. Premièrement, bien que la plupart des pièces soient très solides, certaines manque un peu d’originalité en se ressemblant. Le second point est un peu dommage même si c’est minime, le vocal de Maurizio se perd un peu sur certains passages tellement que tout le reste sonne trop. Comme je le disais, rien de trop pire. Les chansons ayant le plus retenu mon attention sont « The Ambassador Of Pain », « The Resurrected » et la pièce titre « Serenity In Fire ».
Pour conclure, bien que ce ne soit pas le meilleur album de Kataklysm à mon humble avis, « Serenity in Fire » n’est vraiment pas en bas des standards du groupe de la période post-Sylvain Houde. Les amateurs de brutalité et de « blast beat » seront comblés avec « Serenity in Fire ». Un excellent choix pour tous fans de Kataklysm ou tout simplement de musique brutale.