À une époque lointaine, quatre guerriers américains ont survécu à des batailles épiques sanglantes, menés par Eric Adams, ils ont fait couler l'âme de leurs ennemis et de leurs détracteurs. Manowar s'est relevé sur le champ de bataille, là où plusieurs autres entitées ont laissé leur vie. Leur présence n'a pas été vaine, ils n'auront pas été qu'une simple figure de puissance, ils sont "Gods Of War". Livré au peuple en 2007 par les généraux de Fusion 3 dans le territoire canadien, ces bêtes sauvages démontrent lentement l'offrande de leur force avec "Overture To The Hymn Of The Immortal Warriors" et "The Ascension".
Toujours appuyé par une narration et un vocal nostalgique souffrant et libérateur, les mélodies rapides fusionnent et explosent sur "King Of Kings". Dans la plus pure tradition de ces combattants, le vocal est plus sévère que jamais et proposant des airs encore une fois très approcheurs. Cette pièce contient le moment idéal pour lever l'épée vers le ciel, hurlant la délivrance de l'homme. Elle est la meilleure du disque et celle qui respecte le plus le style classique de Manowar. Outre cette dernière, les choeurs glorieux sont omniprésents, peut-être trop, sur "Overture To Odin" ou "Army Of The Dead, Part I".
Ne soyez pas inquiets, Manowar a réservé des moments énergiques et dignent de leur ancien matériel avec des pièces comme "Sleipnir", "Loki God Of Fire" (qui vous donnera le goût de tapper du pieds tout en regardant à l'extérieur de la voiture en plein été avec la fenêtre ouverte) et "The Sons Of Odin". Le dictionnaire du Petit Manowar est bien utilisé, alors les fanatiques de "sky" de ce monde seront agréablement satisfaits. Cependant, vous devez savoir que Manowar a opté beaucoup pour une approche instrumentale et glorieuse, laissant de côté la rapidité à plusieurs endroits. En plus de "King Og Kings", celle qui risque de démarquer énormément est "Die For Metal". Elle est dans la lignée de "Metal Warriors", elle est excellente.
En général, "Gods Of War" contient un côté élevé lent et trop orchestral que j'aime moins de Manowar, je préfère ce qu'il nous offre avec une rapidité supérieure ou une présence plus directe aux guitares et au vocal. Choeurs, chants, armures, force et combats glorieux, c'est la base de cet album. Manowar a encore une fois trouvé le moyen de nous accrocher avec des pièces comme "King Of Kings", "Sleipnir" et "Die For Metal". Il demeure un très bon album. Évidemment, il faut déjà aimer ce que le groupe offre sur les disques précédents, mais l'approche thèmatique est mieux utilisée.