Represent est un groupe de death/ hardcore formé de 4 membres. Ils ont récemment mit en vente leur tout premier album, « True at all cost », soit le 22 août dernier. Derek Ski à la voix, Jake Miclot à la guitare, Matty B à la basse et finalement Colin Bennington à la batterie. Voyons donc comment ces 5 musiciens se sont débrouillés pour la production de leur premier album.
Au premier coup d’œil jeté sur l’album, nous pouvons apercevoir une pochette qui semble avoir été fait à l’ordinateur et imprimée par la suite. De plus, le dessin sur celle-ci n’est pas d’une très grande qualité. Je me demandais donc comment serait le contenu, puisque le contenant laissait vraiment à désirer. L’album commence donc avec une introduction pratiquement instrumentale nommée « Dead City ». Je dis pratiquement parce qu’au milieu de celle-ci, le chanteur lâche un « ohhh » style death métal. La qualité d’enregistrement est très bonne et déjà la petite introduction est bien intéressante. En effet, j’ai le goût d’en entendre plus. Le chanteur n’a pas une voix comme on retrouve normalement dans les groupes de hardcore. En fait, elle se situe entre une voix death et hardcore.
Normalement, à la première écoute d’un album de ce style, j’ai souvent l’impression que les pièces se ressemblent ou encore quelles sont toute construites avec la même base. Par contre, Represent à su créer des pièces avec plusieurs riffs intéressants et en faisant en sorte que l’ont soit capable de différencier chaque pièces. Par exemple, la pièce « If only words could kill » est remplie de changements de riffs et de cadence fréquents. Je me suis surprise à écouter cette pièce quelques fois en boucle. Pour ce qui est des instruments, nous les entendons pas mal tous au même niveau. Il y a certaines pièces ou la basse est un peu moins évidente et comme il n’y à qu’une seule guitare dans le groupe, il n’y a pas de solos dans les pièces. On aurait aussi pu mettre un peu plus de volume à la voix.
Si on laisse de côté le côté artistique de l’album, le contenu est très bien pour un premier opus. Les compositions se démarquent les unes des autres et je crois que c’est un point important pour un album. Normalement, je ne suis pas très accrochée par ce style mais « True at all cost » ne m’a pas déplu. Comme l’album est composé en moyenne de pièces durant 2 minutes 30, il ne dure pas plus que 23 minutes. C’est selon moi un 23 minutes qui s’écoute très bien!