Cet album est arrangé comme un show de Stratovarius : beaucoup de ballades, autant de chansons au tempo moyen et quelques chansons à la musique rapide.
Deux de ces dernières m’ont trotté en tête souvent et je peux donc les qualifier de mémorables. Il s’agit de The Curtains are Falling, qui nous met dans la peau d’un pilote de bombardier, et de Cold Winter Nights. La batterie và à un rythme débile sur la première, du speed metal à son meilleur où la vitesse nous rend speedés et où l’adrénaline produite nous rend surexcités. C’est la même chose pour Cold Winter Nights, excepté que la musique est plus sombre.
Le CD contient aussi deux de mes ballades préférées, soit What can I Say et Dream with me qui, pour les métalleux, sont bien plus belles que ce qui joue à la radio.
Trois chansons sont reprises d’autres groupes, soit Bloodstone de Judas Priest, Kill the King de Black Sabbath et I surrender. Stratovarius les reprend toutefois dans le style qui leur est propre. Il est à noter qu’on peut entendre Timo Tolkki chanter sur Kill the King.
L’album contient deux lives, I Surrender et Hunting High and Low. Possédant aussi l’album Infinite, je peux dire que ce live est moins bon que l’originale, sans toutefois être un gâchis.
La première fois que j’ai écouté Intermission, j’ai remarqué dès la première piste du disque, Will my Soul ever Rest in Peace, la puissance de la musique. Contrairement à Infinite, où Stratovarius mise sur des hymnes accrocheurs, ils misent ici sur la puissance des chansons, celles qui sont rapides comme les ballades ainsi que, dans certaines chansons, sur la vitesse pure.
Cet album est donc excellent, mais il manque de chansons très rapides et d’hymnes accrocheurs à la Infinite.