Iscariot est un jeune groupe de Death Metal formé de 5 membres. En 2004, ils mettaient en vente leur premier EP. Plus de 2000 copies avaient été vendues. Après avoir fait plusieurs spectacles pour conquérir de cœur des gens, ils se sont mit à l’écriture de leur premier album, Lifeless Desing. Il vit le jour il y a quelque temps, soit en juin 2006. Voyons donc ce qui a été accompli sur cet album.
Lifeless Desing est un album constitué de 10 pièces, pour une durée totale d’environ 36 minutes. L’album débute avec une introduction nommée « The gates of the flames », qui dure 50 secondes. Durant cette introduction, la guitare est mise en premier plan et nous offre un son très lourd. C’est un bon petit aperçu de ce qui suivra sur l’album. Dès les premières notes de « Scars are perfection », des riffs lourds mais rapides de font entendre. Plusieurs changements de riffs rapides sont perceptibles dans chaque pièce et c’est ce qui donne un peu d’originalité à celles-ci. Bien que ce ne soit pas mauvais, à l’écoute entière de l’album, je devais regarder quand c’était une nouvelle chanson car j’aurais eu l’impression d’en entendre une seule de 30 minutes.
Lifeless Desing est un album quand même très bien produit. La seule chose est que l’on n’entend pas vraiment la basse. Dans chaque pièce, les paroles parlent de mort et/ou de sang. La pièce la plus différente de l’album et la meilleure selon moi est « Carnal shades of darkness ». Il y a beaucoup de changements de riffs tout au long de la chanson. Cela varie entre rapide et très lent. Il n’y a aucun solo de guitares dans les pièces. Le chanteur contrôle quand même super bien son vocal, ce qui est bien intéressant.
Bien que leur style ne soit pas mon favoris, je peux tout de même dire que c’est un bon album malgré la ressemblance des pièces. Cet album est conseillé aux fans de Lamb of God, The Red Chord et Darkness Hour. Étant donné que l’album ne dure qu’une trentaine de minutes, il s’écoute relativement bien. Pour un premier album, je peux dire que ce n’est pas un échec.