À la suite de « The Art of Rebellion » en 1992 et de « Still Cyco After All These Years » en 1993, Suicidal Tendencies sort un septième album intitulé « Suicidal For Life » toujours sur Epic Records. L’album marquera également la séparation du groupe après leur tournée d’adieu suite à une décision collective de chaque membre.
L’album débute sur les airs un peu étranges de « Invocation » en guise d’introduction pour ensuite aller vers un punk/metal digne des récents travaux de Suicidal Tendencies. La pièce « Don't Give A Fuck! », qui ouvre le bal, nous démontre que le groupe continue sa suite logique à leur album « The Art of Rebellion ». Leur sonorité est un peu plus « soft » que par le passé avec un genre un peu plus facile d’écoute. Si la musique est un peu plus douce », bien les textes de Mike Muir ne se sont pas adoucis avec cet album. Le style particulier du bassiste Robert Trujillo est très bien mis en évidence et encore une fois les solos de Rocky George sont des plus accrocheurs.
Plusieurs pièces sur l’album comportent un peu plus de parties instrumentales que par le passé où l’on pouvait presque entendre Mike Muir à chaque seconde de chacune des pièces. L’ambiance de l’album est assez sombre et dépressive par moment avec des pièces comme « What Else Could I Do » ou « Love Vs Loneliness », style que j’affectionne particulièrement au sein de Suicidal Tendencies et qui en est devenu sa marque de commerce. La production de l’album par Paul Northfield est excellente et je suis surtout content du résultat au niveau du vocal avec moins de superposition que sur l’album précédent. Mes pièces favorites restent « No Fuck'n Problem », « What You Need's A Friend » et « Love Vs Loneliness ».
Cet album est un peu dans la même ligné que « The Art of Rebellion ». Tous ceux qui l’avaient aimé, adoreront « Suicidal For Life » et vice versa. L’album va peut-être prendre plusieurs écoutes avant d’être apprécié mais un coup l’étape franchis, on a droit a un très bon album.