Imaginez que vous êtes entrain de faire du pop corn. Un coup que ce dernier a bien éclaté. Comme le disait RBO, vous découvrez que vous avez fait éclater un pop corn « sans sel, sans beurre et sans goût ». Bien c’est l’impression qu’Arsebreed me donne. Ça tape fort mais sans faveur. Ce groupe qui se dit dans la ligné des Deeds of Flesh et Deicide, selon n’arrive pas à la cheville des groupes cités. Sans me justifier, ce cd de Arsebreed m’a laissé qu’une seule saveur…vous saurez plus tard laquelle.
À première vue quand nous lisons les titres des chansons sur l’album on se dit : Tiens, on dirait un mixe entre Carcass et Cannibal Corpses. Commençons par ce doux titre de chanson un tantinet loufoque, Bloody Posttraumatic Ejaculation, une pièce qui rentre, pour rentrer ça rentre. Ça écorche par où ça passe. Sans vous le cacher, Arsebreed ne se veut pas dans la dentelle. C’est un death metal dans la ligné du death metal. Là où j’ai un problème, c’est qu’il n’y a rien d’innovateur. Blast beat, grind et call gras. On continu dans cet veine avec la chansonette, Ripping chainsaw orgasm. D’ailleurs, parfois je me suis dit crime est longue la chanson. J’avais écouté trois chansons sans m’en rendre compte.
Cet album est parfais pour ceux qui aiment le grind pas trop complexe qui ferait pleurer du sang la princesse dans Mario Bros. D’ailleurs, la pièce Rectal Vomit en dit long sur mon état d’esprit. Je suis certain que cet album saura plaire à plusieurs d’entre vous. Un call très gras et aggressif voilà à quoi ressemble le vocal de ce band. Cet album est sans contre dit un album pour ceux qui aiment les groupes que j’ai nommé, mais n’attendez pas à la même qualité de composition. Clin d’œil et léger sourire facial à la pièce Anal Cum. Quel goût culinaire qu’Arsebreed m’a laissé ? Un arrière goût de vieux french d'une jeune fille morte...