Après la déception de l’album « The Crowning of Atlantis » qui se trouvait être un album bouche-trou, et aussi un nouveau changement de lineup, voici le retour de Therion pour le nouveau millénaire. Ouf! Je ne sais si c’est moi mais cela ne débute pas très bien. Parce qu’en premier lieu, la production sonore laisse à désirer. De plus, je crois que le groupe commence à s’essouffler. Je croyais qu’avec des nouveaux membres, Therion aurait exploré de nouvelles avenues, tenter d’autres expériences mais le groupe semble se complaire toujours dans un style symphonique, plutôt rock! Oui, il y a des passages progressifs intéressants sauf que, je ne saurai quoi dire mais il semble manquer quelque chose. De la conviction ? Leur musique semble décousue. C’était comme si on assemblait les pièces d’un puzzle sans trop savoir comment. Peut-être que les nouveaux membres cherchaient trop à démontrer leur savoir-faire. Bref, il y a des longueurs sur cet album. On dirait que les meilleurs passages se trouvent vers les dernières minutes de leurs chansons.
Coté production sonore, les guitares sont un peu trop rasoirs à mon goût. Les harmonies vocales enterrent la section des cordes, sauf dans les chansons totalement dédiées aux violons. Il y a un peu trop de compresseurs à mon goût. Cela ne sonne pas aussi large que l’album « Vovin » par exemple. Coté vocal, que des harmonies vocales féminins, on finit par se lasser. C’est mon avis. Il y a tout de même la chanson « Flesh of the Gods » qui est chanté par Hansi Kursch de Blind Guardian. Cependant, la chanson ne m’accroche pas trop.
Décidément, ce n’est pas un album qui m’a conquis. Je crois que le groupe a fait du matériel beaucoup plus intéressant que celui-ci dans les années antérieures. Il n’y a que la chanson « Eternal Return » qui a suscité mon intérêt. À mon avis, je ne saurai trop recommander cet album, à moins que vous ne soyez un inconditionnel du groupe ou des chorales classiques.