J’ai eu un dilemme avant d’acheter cet album. D’un coté, je ne suis pas friand de Jon Schaffer, guitariste d’Iced Earth, et de l’autre, j’adore Hansi Kursch, le chanteur de Blind Guardian. Finalement, j’ai acheté le premier album de « Demons and Wizards », ce projet réunissant l’Amérique du Nord à l’Europe. À la première écoute de cet album, j’ai été transporté par le vocal de M. Kursch qui est toujours autant rempli d’émotions. Un contraste bien ajusté avec les riffs acérés de la guitare de Jon Schaffer. Le problème, c’est que ma joie s’est rapidement estompée après la troisième chanson. Je ne suis pas un fan de la musique lorsqu’elle change à un tempo plus lent, quasi ambiant et planant. Je trouve que cela n’a pas vraiment sa place dans ce genre d’album. De plus, je trouve que les riffs de guitare se répètent trop. Même si les passages musicaux tentent de changer souvent, je n’y vois pas une grande transition. Donc, une certaine monotonie s’est installé chez moi. J’ai eu de la difficulté à terminer cet album à sa première écoute.
Je ne sais pas, je ne crois pas être un grand fervent de ce genre de musique. Donc, je vous parlerai plutôt de sa production sonore qui est bonne. Les guitares sont en avant-plan et elles vous écorchent les oreilles juste à souhait avec une distorsion intéressante. Je n’ai rien à dire à cela. C’est de la qualité. Mes chansons préférées, les trois premières, « Heaven Denies », « Poor man’s crusade » et « Fiddler on the Green », celle-ci vient me chercher tout particulièrement. Pour le reste, c’est correct mais cela ne m’a pas emballé. Oui, il m’a fallu beaucoup de temps avant que j’apprécie cet album au complet et peut être que certaines personnes parmi vous n’auront pas la même patience que moi. C’est plus un album de thrash à saveur Power Metal que le contraire. À vous de juger...