Nightwish revient en force avec un album tout simplement incroyable. En écoutant « Once » on ne peut en aucun cas parler de power métal. On pourrait plus définir cet album comme un œuvre d’opéra métal brute. À la première écoute, on peut être un peu dérouté par la nouvelle couleur que la formation finnoise a décidé d’introduire dans ses compositions. J’irais même jusqu’à dire que certains fans pourraient bien détester cet album. On peut sentir la qualité de la production aux premières notes de ce disque et affirmer que « Once » est dédié au marché américain, il semblerait qu’ils ont décidés de conquérir l’Amérique et je suis prêt à parier qu’ils vont réussir.
Présentement, j’ai en ma possession l’édition platine, je peux vous dire que ceux qui n’aimait la pochette, bien il l’a trouverait vraiment superbe. Elle est platine, donc chromé au complet ainsi que le disque compact qui est autographié par les membres. Également, on y retrouve deux titres bonus « White night fantasy », « Live to tell the tale » et le vidéo clip du premier simple « Nemo ». Donc, cette édition est dédiée à tous les collectionneurs.
Maintenant parlons un peu de la richesse de cet album. Pour cet opus, Nightwish, a focalisé sur l’efficacité des chansons, donc il en résulte des rythmiques de guitare efficaces, énergiques, puissants et le tout, accompagné d’orchestrations tout simplement sublime. La chanteuse, Tarja, est toujours aussi grandiose dans sa façon d’interpréter les chansons. Le bassiste, Marco, a beaucoup plus de place au niveau des voix, ce qui amène de très belles harmonies avec Tarja et rehausse l’intensité dans plusieurs chansons. N’ayez crainte, car « Once » reste du Nightwish. Malgré des rythmiques plus carré, ils ont gardé la couleur symphonique et opéra, qui a fait leur marque de commerce.
Voici quelques titres qui ressorts dans l’album : « Dark chest of wonders », « Wish I had an angel », « Nemo », « Planet Hell », « Ghost love score ».
En terminant, je pourrais dire que « Once » est tout simplement grandiose dans sa couleur. Il ne faut surtout pas l’écouter en le comparant avec ces prédécesseurs, car cela n’a rien à voir. Ils ont osé et à mon humble avis, ils ont réussi.