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 Groupe: Avantasia
 Album: Avantasia: The Metal Opera (2002)
Note:
9.4/10
Style : Power Metal

Compagnie : AFM Records

Format : CD

Liste des pistes :

01. Prelude 
02. Reach out for the light 
03. Serpents in paradise 
04. Malleus Maleficarum 
05. Breaking away 
06. Farewell 
07. Glory of Rome, The 
08. In nomine patris 
09. Avantasia 
10. New dimension, A 
11. Inside 
12. Sign of the cross 
13. Thower, The 
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 Auteur : Nexorak
 
C’est avec une certaine joie que j’attendais cet album-là dès sa sortie en magasin. La rumeur que le chanteur et compositeur d’Edguy, Tobias Sammet, a réalisé un projet solo incluant plusieurs grands noms de la scène Power metal n’était pas fausse. Et il n’est pas allé de main morte. Il a engagé ni plus, ni moins, les services de Henjo Richter (guitariste de Gamma Ray), Markus Grosskopf (bassiste d’Helloween), Alex Holzwarth (drummeur de Rhapsody). Cependant, si ce n’était qu’une question de line-up, le projet “Avantasia” aurait pu attirer un peu moins l’attention. Sammet est allé aussi se chercher une panoplie de chanteurs et chanteuse. Nul autre que le pittoresque Kai Hansen (chanteur de Gamma Ray), David DeFeis (chanteur de Virgin Steele), André Matos (chanteur de Shaman, ex-Angra), Rob Rock, le vocal féminin de Sharon Del Adel (Within Temptation) et plusieurs autres dont le mystérieux « Ernie ».


Il est évident que dès la première écoute, Ernie se révèle être Michael Kiske ( ex-chanteur de la formation légendaire Helloween). Il n’en fallait pas plus pour créer une hystérie chez les fans de Power Metal ayant compris le subterfuge. Pour sa part, Kiske, lui qui avait promis à plusieurs médias, qu’il ne chanterait plus jamais sur un album de heavy metal, est revenu temporairement sur sa décision pour la durée de ce projet. C’est le retour du duo Hansen/Kiske aux harmonies vocales que l’on dénote tout au long de l’album comme dans le bon vieux temps des albums “Keepers of the seven keys Part I et II”. Beaucoup de fans qualifiront l’album d’Avantasia comme étant la suite, Part III des “Keepers”. Avec une telle publicité, on comprend rapidement la popularité de cet album.


Parmi tous les albums de Power Metal que j’ai eu l’occasion d’entendre, je trouve que “Avantasia” est probablement un des mieux mixés et réalisés. Enfin, on peut entendre tous les instruments de manière pas trop épurée, ni trop compressée. C’est vraiment un juste milieu. Le réalisateur reconnu “Sacha Paeth” a vraiment fait du bon boulot. En ce qui concerne les compositions, elles sont intéressantes, simples et efficaces. Du Power metal dans la plus pure des traditions de ce style, clichés et tout. Cet album renferme des mélodies accrocheuses, harmonies vocales enlevantes, des solos de guitares intéressants, bref de quoi plaire à l’amateur de Power metal. Pour ma part, c’est exactement mon genre de musique. Très ressemblant aux “Keepers” d’Helloween et même à l’album “Theater of Salvation” d’Edguy, Tobias Sammet a joué en terrain connu avec des gens d’expérience. C’est un album grandiose.


« Avantasia » compte parmi les meilleurs albums de ma collection Power Metal avec celui de Luca Turilli, « The Prophet of the Last Eclipse ». Courez l’acheter. Et honte à vous, si vous vous dites être un vrai fan de Power Metal et que vous n’avez pas cet album en votre possession…



  Note de MU : 9.4/10 Note des Membres : --/10  

 Auteur : Mathieu Moisan
 
Bon, bon, bon, je vais débuter ma première critique en vous disant qu’un jour un os m’a dit que je ne recevrais pas de cailloux sur la gueule si je me permettais quelques analyses d’album sans être un énorme connaisseur en matière de Power Métal. C’est alors que je me suis mit à chercher une toute première critique à faire, je voulais y aller dans le facile, mais par peur de me faire voler mon idée préférée, j’ai choisi le plus dur : Avantasia – The Metal Opera Part I. Car même moi, étant un énorme fan du projet Avantasia ne peut nommer tous les membres du groupe. Mais bon, je ferai de mon mieux…




Bon, qu’est-ce que le projet Avantasia ? Avantasia a débuté par une idée toute simple du chanteur allemand Tobias Sammet, vedette du très populaire groupe Edguy. Sammet écrivait quelques chansons par-ci, par-là, mais il voulait faire différent de d’habitude, il voulait une véritable orgie de musiciens à ses côtés. Il a donc recrutés 16 musiciens, des certains, Kai Hansen, Timo Tolkki ou encore André Matos, je ne sais pas si vous connaissez… Sans blague, c’est donc en compagnie de ses 16 acolytes qu’il a enregistré l’album The Metal Opera Part I. À prime abord ça sonne comme un titre d’album très ordinaire, mais faites attention, vous êtes devant un des meilleurs albums qu’il m’a été donné d’écouter dans toute ma vie !




Pour résumé un peu l’histoire de l’album (du moins ce que j’en déduis), la fabuleuse Anna, jouée par madame Sharon Den Adel a été capturé. Il est désormais primordial de la délivrer des griffes de ses assaillants. C’est donc dans toute cette atmosphère que débute l’album. Chaque chanteur a un personnage bien à lui, les voici :



Tobias Sammet - novice Gabriel

Ernie - druid Lugaid Vandroly

David Defeis - friar Jakob

Ralf Zdiarstek - baliff von Kronberg

Sharon Den Adel - Anna Held

Rob Rock - bishop von Bicken

Oliver Hartmann - Pope Clemens IIX

Andre Matos - Elderane, l’elfe

Kai Hansen - Regrin, le nain




Le personnage principal est incarné par Tobis Sammet (Gabriel). En tout, on pourrait réellement faire un opéra avec cet album. Chaque scène est facilement découpable et simple à représenter. Voici donc, sans plus tarder, une analyse des chansons de l’album.




L’album débute avec une Prelude, qui nous met dans l’ambiance, jusque là, rien de bien spécial, on entend seulement une petite balade de fond, mais retenez bien cette balade, vous l’adorerez très bientôt.




Pour être plus précis, c’est LÀ, à Reach out for the light que vous en tomberez amoureux, car après cette simple ballade, se trouve la meilleur chanson du groupe. Avec un rythme d’enfer, Sammet s’exécute de façon presque agressive, et en même temps, si mélodieuse. Quand vous ne savez pas trop dans quoi vous vous êtes embarqués en achetant l’album, vous êtes déjà fier de votre achat à ce moment. À noter que ce sont les couplets qui m’ont le plus impressionné, chose rare dans une chansons.




La piste suivante de nomme Serpents in paradise. Encore là, un rythme du tonnerre, les paroles sont maintenant moins brusques mais toujours aussi bonne à entendre.




Et tout à coup, on tombe sur Malleus Maleficarum. Je dois avouer que ça a prit beaucoup plus de temps avant que je m’habitude à cette « chanson ». On pourrait plutôt appeler ça un segment, dans la pièce de théâtre. À force de l’écouter, on s’arrête aux paroles et on comprend un peu plus l’histoire. On dirait une scène du Seigneur des Anneaux.




Et vlan, on retombe dans les chansons rythmées avec Breaking away, une autre excellente pièce de l’album. Le refrain fantastique vous donne une montée d’adrénaline, on dirait qu’on a le goût de sauter dans la musique pour aider nos héros.




Puis, tout ce calme avec Farewell. Farewell est une chanson beaucoup plus lente, et triste. Le refrain est encore là extrêmement accrocheur, et un couplet est chantée cette fois, par une jolie damoiselle (Anna). Vraiment, Farewell vient baisser toute l’émotion jusqu’à présent avec le son relaxant qu’elle dégage.




Et le tempo remonte tranquillement, avec Glory of Rome qui est quand même beaucoup plus rapide que Farewell. Encore là, un refrain accrocheur, avec une explosion en background. C’est bizarre vous croyez ? Écoutez la chanson et vous découvrirez que c’est ingénieux.




Et pour rétablir l’équilibre, Sammet revient avec une chanson instrumentale en In Nomine Patris. Elle n’est pas des plus entraînante, il faut l’avouer, mais elle passe très vite. Elle aurait pus servir de fond a plusieurs films de temps anciens.




La prochaine chanson : Avantasia. Une autre des bonnes chansons de l’album (mon Dieu, il n’y a que ça !). La musique décolle avec un son vide, puis, tout d’un coup, il devient clair et entraînant. Encore là, le refrain m’est resté en tête des jours de temps.




Et nous revoilà partie pour une autre chanson instrumentale avec A new dimension. Beaucoup plus joyeuse que In Nomine Patris, elle semble tout droit sortie d’une musique de jeu vidéo (je trouve qu’elle sonne comme un Final Fantasy).




Pour ne pas retomber trop vite sur le gros rythme, on nous balance Inside, mais c’est très méchant d’employer ce terme car Inside est la meilleur chanson plutôt douce du groupe. On laisse tombé la guitare et le clavier pour un simple piano. Les airs sont joués par Frank Tischer et la chanson est, ma foi, excellente, quoique trop courte à mon goût. Ce n’est pas que je suis fan de ce genre de musique douce, mais pour cette fois, je peux bien faire exception.




BANG ! On parlait d’un certain signe de la croix dans plusieurs chansons auparavant, eh bien voilà qu’à l’avant dernière piste, on nous envoie Sign of the cross. Le tout commence avec une phrase plutôt positive : from the land of brave, they come ! Le tout est suivit d’un riff qui me fait penser aux vieux Rocky. Puis, on retombe dans l’excellent power metal d’Avantasia alors que cette fois, tout le monde se met de la partie pour faire une chorale énorme dans le refrain, ce qui en résulte… une chanson parfaite en tout point de vue. Étant accro aux couplets de Reach out for the light, je me dois de lui donner la deuxième position, quoique pour la plupart des amateurs l’aimeront plus que les autres.




Et c’est avec tristesse qu’on arrive à la dernière balade de l’album, The Tower. Non pas parce que la chanson est triste, au contraire, elle commence avec un peu de piano, puis, un cris (plus qu’un cris, plutôt une phrase de désespoir) vient déchirer cette douceur pour ouvrir le feu avec, encore une fois, une vitesse parfaite. Cette fois-ci, le héro semble confus, ne sachant pas trop où aller pour délivrer ses amis. C’est alors qu’il entend la voix, qu’il sent la voix : il doit se rendre à la tour. Va-t-il y trouver ce qu’il veut ? Achetez-vous la deuxième partie !




Somme toute, j’ai serré mes CD d’Iron Maiden, de Nirvana et de Metallica précisément à cause de cet album. Avec un lot aussi important de musiciens de talent, soit le projet serait une réussite totale, soit il serait un flop. Heureusement pour tous, l’album est tout simplement parfait, comprenant des refrains tous plus merveilleux les uns que les autres et une très bonne histoire. Je ne peux que lui donner la note parfaite.




  Note de MU : 9.8/10 Note des Membres : --/10  

 Auteur : Marie-Ève Crépeau
 
Tout à commencer lorsqu’un ami m’a fait écouter la fameuse chansons Reach out for the light. J’avais littéralement accroché et sans plus attendre, je m’étais procuré l’album au plus vite, pour pouvoir profiter au maximum de cette expérience dans ce monde fantastique qu’est celui d’Avantasia.






Premier fait intéressant, le groupe d’Avantasia est composé de plusieurs musiciens venu de plusieurs groupes de métal bien connu (on pense au guitariste de Gamma Ray, au bassiste d’Helloween, au drummer de Rhapsody, et j’en passe!) et de plusieurs chanteurs, aussi bien connu. Donc, on se retrouve avec un « ramassi » (loin d’être négatif) de plusieurs talents, ce qui est tout à fait intéressant. Tobias Sammet, le chanteur de Edguy est à l’origine de tout ça, c’est grâce à lui que nous pouvons être aspirer dans ce monde si spécial à l’oreille.






Deuxième fait intéressant, le fait qu’il y ait plusieurs chanteurs est principalement dû au fait que, cet album (ainsi que Avantasia part 2) est un vrai métal opera! Donc, imaginez ce que donnerais un « show » opéra de métal, mettant en scène nos super chanteurs (devenus acteurs) pour nous donner un spectacle qui est en fait une belle histoire! Donc, vous l’avez deviner, l’album est en fait une histoire qui commence avec la première chanson et se termine avec la dernière. Bref, je sais pas ce que je donnerais pour qu’ils sortent ce spectacle en DVD ou bien que je puisse y assisté un jour!






Bon assez les présentations, mais c’était surtout pour vous expliquer que, Avantasia, ce n’est pas un groupe de power comme les autres! Ce qui m’a accroché dès le départ.






Côté musique, ça donne quoi? En fait, on a un peu de tout. Des voix différentes, des styles parfois différents (on passe parfois du power au plus heavy), mais chacune des pièces à son petit quelque chose de spécial à offrir.






L’album commence avec une petite intro (assez petite, puisqu’au départ, je croyais qu’elle faisait partie de la chanson suivante) pour ensuite nous plonger dans Reach out for the light. C’est peut-être un peu exagéré, mais comme première pièce, WOW! On se sent plonger, dès le départ, dans leur monde, leur histoire. Ça commence vraiment bien un album! Je vous jure, quand j’écoute cette chanson, j’ai les deux pieds qui font « tap-tap-tap-tap » sur le plancher tellement c’est bon. Avec Tobias comme chanteur principal (c’est étrange puisque je n’accroche pas aux chansons du groupe Edguy, mais j’adore, tout simplement, ce que le chanteur fait dans Avantasia!) c’est une ouverture vers ce monde à découvrir!






Ensuite, vient la suite des événement, c’est à dire, de l’histoire, avec ses petits moments triste, ou ses gros moments d’actions. Certaines pièces, beaucoup plus calmes, comme Inside (qui est joué au piano) et Farewell (que j’ADORE tout simplement!), qui met en place la seule chanteuse féminine du groupe, et je nomme Anna Held de Within Temptation! Elle chante en duo avec Tobias et brrrrrrrr j’en ais des frissons dans le dos tellement j’aime le résultat que ça donne.






On a aussi droit à quelques pièces instrumentales, soit Prelude, In nomine patris et A new dimension. Ce qui est bien, c’est qu’on a pas l’impression qu’ils ont placé des pièces instrumentales sur leur album juste parce qu’un des musiciens à réussi à faire quelque chose de bien, comme sur certains albums! Ici, on a l’impression que ces petites pièces sont les petits sentiers qui nous mènent à la prochaine partie. Ils ont tout à fait leur place là.






Pour le plus rythmé, on a droit à tout ça pour à peu près le reste de l’album (certaines plus que d’autres), mais mon coup de cœur est tombé sur la pièce Avantasia. Les frissons me parcourent dès que je les entend chanter le refrain. Juste le fait de l’écrire en ce moment me fait frissonner de partout hihi. Lorsqu’ils disent « We are the power inside, We bring you fantasy, We are the kingdom of light and dreams, gnosis and life, Avantasia!” Oh wow, c’est tout une émotion qui vous traverse à ce moment là!






Enfin, je ne voulais pas en parler tout de suite pour pouvoir terminer la critique avec une réel beauté, c’est à dire, la dernière pièce! Celle qui nous donne l’envie de réécouter l’album au complet pour toujours terminer par ce petit dessert succulent à l’oreille. La pièce The Tower, est tout simplement SUBLIME! Elle commence douce, pour ensuite nous entraîner dans le vraiment bon! Puis terminer en beauté avec des chorales excellentes! Vous n’avez qu’à penser lorsque vous écoutez un bon film et que c’est rendu à la fin, au gros combat final, là où tout se passe, et que vous êtes accrocher devant votre téléviseur en restant bouche bée en se demandant ce qui arrivera. C’est en plein l’effet que donne cette pièce lorsqu’on l’écoute. Et lorsqu’elle arrive à son “For the glory, for the glory, for the glory oooooooooooooooooh!” bah je fond, tout simplement! Et le plus beau dans tout ça? C’est que cette œuvre dure un peu plus de neuf minutes! Que demandez de plus? Un show à Montréal!






Bref, selon moi, l’album en vaut amplement la peine! De tout les albums que je possède, s’en est un des particuliers dont je ne voudrai jamais me débarrasser. Le genre d’album qui est agréable à écouter à tout moment de la journée. Et le fait que ce soit une histoire qui se suit tout au long de l’album, et de pouvoir s’imaginer les personnages en place et jouer leur rôle, en fermant les yeux, est une expérience hors de l’ordinaire. Ce qui rend cet album très spécial à mes yeux (et mes oreilles!). Écouter cet album, c’est comme prendre un voyage d’environs une heure.


  Note de MU : 9/10 Note des Membres : --/10  

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