Pour ce deuxième opus, la troupe de monsieur Roland Grapow revient en force avec un album pas très différent de son prédécesseur. Ils n’ont pas opté pour un changement de formule, ni de recette, c’est-à-dire même son, même genre de production, même style de composition, avec ce nouvel essai Masterplan ne semble pas vouloir dérouter ses fans par des complexités rythmiques, des acrobaties à ne plus en finir, mais plutôt ils nous surprennent par l’efficacité des mélodies dans chaque titre
À ma première écoute d’Aeronautics, je ne savais pas trop quoi penser de cet album, les rythmiques étaient solides et accrocheuses, les refrains étaient sublimes, les arrangements étaient béton, mais je restais sans vous cachez un peu perplexe sur le fait que j’avais parfois l’impression d’écouter le premier album. Après ma deuxième écoute, le volume dans le planché, ouf ! J’étais renversé par la puissance des morceaux. Je me suis vraiment arrêté à écouter l’album au lieu de simplement l’entendre et je peux vous dire qu’il est incroyable. On ne réinvente rien, mais Masterplan a vraiment trouvé son identité musicale dès leur premier album et il nous le prouve avec cette magnifique continuité.
Parfois je me dis, c’est une maudite bonne chose que Weikath est pris la décision de mettre à la porte Grapow et Kusch, pas pour Helloween, mais pour le monde du métal. Ils ont réussi à se créer un groupe de power metal prog, qui n’a rien à voir avec le son de leur ancienne formation. Masterplan s’est imposé comme étant une formation de première ligne avec leur premier essai et avec Aeronautics, ils démontrent qu’ils ont l’intention de rester présent et actif dans les lignes majeures du métal.
La voix unique de Jorne Lande rehausse la qualité des compositions, qu’il chante « piano, piano-forte ou forte » son timbre reste en harmonie avec la couleur des chansons tout au long de l’album. Le jeu de guitare de Roland Grapow est toujours aussi efficace, il nous concocte de magnifique solo qui œuvre pour l’harmonie des chansons et non pour montrer qu’il sait jouer. Kusch nous démontre à son tour qu’il sait être aussi créatif à la batterie.
En conclusion, si vous avez aimé le premier album, probablement que vous allez adoré ce deuxième album.