Après la sortie du premier album « Coming from the sky » de ce groupe Français que je n’ai pas vraiment apprécié, voilà qu’arrive « Sign of the winner » sur les tablettes de magasin. Hmm. Qu’est-ce que je fais ? Courte période d’indécision. Je me risque, et je pars avec une copie. Première détail que je remarque, le line-up du groupe a changé. Est-ce que cela aura un bon ou un mauvais impact sur leur musique ? La réponse ne tarda pas à arriver. « Sign of the Winner » est définitivement meilleur que son prédécesseur. Bon. Encore une fois, « Heavenly » a le même problème d’originalité en nous resservant une énorme assiette de clichés Power Metal avec des riffs provenant de d’autres albums de groupes Power Metal mais au moins, ils l’ont fait de manière plus intelligente et surtout, plus entraînante que le premier album. Les chansons me semble mieux structurées mais ce qui m’a frappé à la première écoute : ce sont les solos de guitares. Ils sont excellents. Le nouveau guitariste se débrouille très bien.


Coté vocal, Ben Sotto est égal à lui-même avec une voix frôlant le « Castra », et je l’avoue, j’ai fini par m’habituer à son style de vocal. Par quelques occasions, d’une voix plus basse, ses intonations ressemblent étrangement à celle de Timo Kotipelto du groupe Stratovarius. La production sonore est bonne, très compressée et différente du premier album. En ce qui concerne la composition musicale, c’est du speed métal mélodique du début à la fin. Ce qui peut devenir essouflant pour un non-initié. Pour les maniaques de la rapidité, vous allez être servis.


Mes chansons préférées : « Destiny », « Sign of the winner », les solos rapides de la chanson « The world will be better », « Still Believe » et « Until the End ». Tant qu’à savoir si cet album est un essentiel, cela dépend : Si vous n’êtes pas trop regardant de l’originalité mais un fier supporteur de la musique Power Metal en général, je crois que vous allez apprécier ce nouvel album. Pour ma part, c’est l’album que j’écoute le plus de la formation jusqu’à présent. À force de l’écouter, les mélodies sont restées imprégnées dans ma mémoire.