On peut dire que Sascha Peath a beaucoup de contact dans l’industrie, car il a réussit à réunir tout une brochette d’artiste pour son opéra métal. Après Tobias Sammet qui nous avait offert Avantasia, c’est au tour de Sascha de nous offrir son petit bébé « Aina – Days of the rising doom ».
Voici la liste d’invité pour les rôles chantants : Sebastian Thomson, Michael Kiske, Damian Wilson, Amanda Somerville, Tobias Sammet, Glen Hughes, Olaf Hayer, André Matos, Sass Jordan, et encore beaucoup d’autres.
Aux postes des instrumentistes : Jens Johansson, Derek Sherinian, Emppu Vuorinen, Erik Nolander et encore bien d’autres.
Aina est une grande réussite ! Deux fois bravo ! 70 minutes de jouissance auditive ! Que dire, simplement extraordinaire, « Days of the rising doom » frappe fort par son côté mélodique. Comparativement à Avantasia, Aina ne nous offre pas seulement une histoire avec des personnages interprétés par divers gros noms sur des chansons métal mélodique. Non, au contraire on a droit également à tout un monde, ceci incluant l’ambiance de la musique. Bien sur, on a droit au rythmique rapide soutenu par les doubles caisses, mais on nous offre tellement de couleurs au court de ce voyage qu’on ne peut tout absorber dans une seule écoute.
Pour bien apprécier cet album concept, il faut l’aborder avec une certaine ouverture d’esprit. Par exemple, la chanson « Flight of Torek » est une chanson power métal avec un petit intermède bluesé, il y a d’autres pièces complètement orchestrales et d’autres beaucoup plus progressives, en soi, ceci n’est pas trop désagréable pour l’oreille. Même que je dirais que c’est excellent, ça nous change des petites mélodies prévisibles. Par contre, n’ayez aucune inquiétude, les chansons restes très accessibles, elles sont accrocheuses, mélodiques et très bien structurées.
Les Wilson, Kiske, Matos, Hayer, Sammet et compagnies sont totalement incroyables dans leurs interprétations. On peut sentir l’émotion et la complicité entre les interprètes. Aina est un petit chef d’œuvre, il faut l’écouter au moins une fois dans sa vie même si vous n’êtes pas amateur de ce genre de concept. Même si ce n’est pas un album que j’écoute souvent, je tiens à vous affirmer que je ne regrette en rien son achat et qu’à chaque fois que je le réécoute, on dirait que je le redécouvre, même que je l’apprécie beaucoup plus avec le temps.
En terminant, Sascha Paeth a réussit à nous offrir un excellent opéra métal.