Amateur de néo-classique, vous allez être servit avec cet album. Stéphan Forté nous a composé la suite logique de « Sanctus Ignis ». Virtuose du manche à six cordes notre petit cousin français n’a aucun complexe à avoir, car son doigté est digne des plus grands guitaristes de ce style. Vous êtes amateur d’acrobatie à la Malmsteen, Roméo (SymphonyX), vos oreilles vont jouir à l’écoute de ce disque.
Au niveau de la compositon, « Underworld », reste dans la même ligné que son prédécesseur. Même son de guitare, même genre de progression. La grosse différence en fait se retrouve au niveau des arrangements de l’album. Forté et sa troupe ont pris une direction beaucoup plus symphonique. Malgré cette nouvelle couleur, on ne réinvente rien, mais les compositions, les mélodies et les harmonies sont beaucoup plus matures. La chose que je déplore le plus de ce deuxième album, c’est que je pourrais prendre les chansons de « Sanctus ignis » puis faire le même genre d’arrangements et ça donnerait « Underworld » tellement les mélodies parfois se ressemblent. Ceci n’enlève rien à la qualité de cet oeuvre, les compostions sont solides. Adagio, probablement sera le chef de fil d’une nouvelle génération de groupe néo-classique.
Après l’écoute de ce deuxième effort, je ne suis pas resté sur mon appétit. Je me suis dit : - Cool, un nouvel album que je vais écouter souvent !
Mais il y a une question que je me pose, est-ce qu’Adagio va finalement réussir à se créer une identité dans le prochain album ? Il semblerait qu’on a fait un petit pas dans ce sens avec « Underworld », je me dis qu’il faut peut-être juste un peu de temps à Monsieur Forté pour se trouver. N’oublions pas Symphony X, ce n’est qu’au troisième album qu’ils ont trouvé leur identité. Alors soyons encore patient.