Pour ce qui est de cette formation progressive, il est évident de confirmer que leur influence majeure demeure
Tool. Oui, ça sonne comme
Tool mais avec l’équivalent d’un jeune
Matthew Good au chant.
Donc, plutôt similaire, le tout demeure un irritant si tu aimes
Tool car il devient presque impossible de pouvoir apprécier vraiment la musique du groupe si tu connais, au moins, les trois premiers albums de
Tool… et en plus, si tu aimes
Matthew Good, tu es cuit!
J’ai bien essayé de faire fi des deux faits précédents mais je dois avouer qu’il a été plutôt long et ardu le processus qui m’a mené vers l’appréciation de cet album. En faisant abstraction des fortes similitudes, je me suis rendu compte que le produit offert demeure intéressant mais pas pour une raison d’originalité mais plutôt dans l’organisation de monter de longues pièces musicales aussi complexes. C’est habile, mathématique et plutôt bien arrangé comme produit.
Tyrannicide est capable de gérer plusieurs portions différentes dans une seule et même chanson. Cette pièce peut être apaisante, plus tourbillonnante par moments et même implosive, mais ne déraille jamais. Les deux parties qui forment
Limitless, génèrent une belle harmonie face à ce que le groupe peut offrir en ce qui concerne un véritable flot émotif. Cet exercice musical est plus qu’intéressant et la progression musicale dans les deux pièces fait que les deux entités s’imbriquent les unes dans les autres pour créer une alliance réussie.
C’est sur la chanson
Catalan Atlas que mon oreille a lâché prise face aux comparaisons relevées plus haut. Plus unique comme chanson, elle se dirige beaucoup plus vers un standard de rock alternatif avec un certain potentiel mais l’album a pris une véritable tournure avec
Beast And The Machine avec sa guitare costaude.
Efficace sans révolutionner!