Connu depuis l'émergence des formations rock alternatives au début des années 2000, Chevelle s'est toujours maintenu dans la moyenne en terme de visibilité et c'est ce qui risque d'arriver encore une fois avec leur septième offrande, "La Gárgola". Il a fait bien du chemin depuis le puissant simple "The Red". Au cours des dernières années, il a continué de peaufiner son style et on ne peut pas se le cacher, le chant de Pete Loeffler possède une authenticité bien à lui.

À quoi s'attendre de la part de Chevelle ? "La Gárgola" fleurte avec la majorité des influences des albums passés, qui sont facilement reconnaissables. D'un côté, il peut nous offrir un titre plus ambiant et mélancolique sur "One Ocean", ou nous proposer leur bon vieux style rock alternatif ayant plus de mordant, comme c'est le cas, sur "Ouija Board". Quelques titres vont sans aucun doute se retrouver sur les radios FM, puisque leur style et leur recette sont pratiquement parfaites pour leur standard. Chevelle nous arrive de nouveau avec des petits refrains accrocheurs, des élans aux guitares qui ne sont les plus complexes, mais efficaces.

Pour ma part, j'apprécie bien les expérimentations ou influences à la Deftones ou Filter sur un titre comme "Twinge". Pour ce qui est de "An Island", il sortira sûrement en single ou pour un vidéoclip. Les guitares heavy et son style upbeat vont l'aider à se démarquer du lot. "Hunter Eats Hunter" puise d'ailleurs dans la majorité des sonorités du groupe.

Dans l'ensemble, "La Gárgola" est un album qui s'écoute bien du début jusqu'à la fin. Une version moderne du vieux rock alternatif dans une formule améliorée. Il faut admettre que les frères Pete et Sam Loeffler ont le tour de nous amener dans leur univers.

Meilleurs titres: Ouija Board, An Island, Twinge, Under the Knife

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