Que peut-on dire de vraiment négatif sur ce talentueux groupe. Depuis la sortie de leur troisième album « The divine wings of tragedy » ils ne font que nous composer d’excellents albums. Après l’album « V : the new mythology suite » parut en 2000, je ne croyais pas vraiment que Roméo et Pinnella pouvaient nous pondre un aussi bon album. Croyez-le ou non, The odyssey est une réussite, ils ne sont pas encore sur le déclin. Ce sixième album est tout simplement incroyable. Même s’il ne change pas beaucoup de recette, de son, ils réussissent quand même à nous faire passer des frissons dans le corps.
Avant d’aller plus loin dans ma critique, sachez qu’on aime ou on aime pas Symphony X.
Pour faire changement de son prédécesseur, The odyssey débute directement par une pièce (Inferno « unleash the fire ») très énergique, aux rythmiques de guitare saccadées et au refrain très mélodique vocalement. Pas de petite introduction orchestrale pour nous dire un petit bienvenue dans notre monde et vlan dans les dents. Cette chanson reflète assez bien l’esprit de l’album.
Toujours aussi incroyable au niveau de la technique, Michael Roméo et Michael Pinnella prouvent encore une fois qu’en plus d’être des virtuoses à la guitare(Roméo) et au clavier(Pinnella), ils sont également d’excellents compositeurs en nous offrant la sublime pièce « The odyssey » d’une durée de 24 minutes. Cette pièce en fait est divisée en 7 parties avec des orchestrations symphoniques, des rythmiques de guitares tantôt métal et tantôt progressive.
Sir Russell Allen, toujours aussi grandiose dans sa façon de chanter. On l’aime ou ne l’aime pas. Si on ne l’aime pas, bien, rien ne change que Russell fait parti des grands chanteurs du merveilleux monde du métal.
Symphony X n’est pas un groupe de power métal, on pourrait plutôt les mettre dans la catégorie de Métal progressif, même si parfois, des chansons tel que « In the dragon’s Den », « Fallen », ou même « A fool’s paradise » pourrait nous laisser croire qu’il semble vouloir s’en rapprocher.
Rien à dire de négatif sur la production de « The odyssey », elle est tout simplement excellente. D’ailleurs depuis leur troisième album, la production n’a fait qu’évoluer dans le bon sens. Malgré qu’on reste toujours dans le même genre de concept mythologique, on n’a pas l’impression qu’on semble plafonner au niveau de la créativité au sein de cette famille qu’est Symphony X.