Agréablement surpris par cette production, leur seconde, par ce groupe canadien de death métal moderne mais avec une grande influence de la vieille école. L’Alberta produit beaucoup de pétrole sale mais semble aussi produire un death métal oléagineux avec cette formation qui offre un album plus qu’exaltant avec des chansons qui se déclarent "présentes" lorsque vient le temps de faire le décompte de l’agressivité.
Formation qui possède dans ses rangs
Bryan Newbury qui bat les peaux pour
Into Eternity maintenant, nous pouvons nous rendre compte que son jeu est atrocement habile. Avec une approche technique mais tout de même brutale,
Death Toll Rising nous captive dès la première écoute étant donné l’aisance offerte par les compositions du groupe. J’en redemandais encore après le premier tour dans le lecteur, le tout en relation avec l’instinct guttural, brutal, la maîtrise mais aussi l’aisance à se solidifier les refrains en tête.
Judas Cradle carabine largement avec du grattage aux guitares sur les pulsations rythmiques des percussions,
Born to Defile agit en tant que barrage musical avec un amoncellement de coups de
picks et le soupçon
thrash qui se retrouve sur
Revelation Despair ravigote l’album en créant une variance des genres. La véritable visite vers les sentiers huileux de la vieille école se fait à la toute fin avec
Septic Entity, chanson de plus de 7 minutes, qui plairait même aux amateurs d’
Exhumed, Carcass et même quelques adeptes de
Cannibal Corpse pourraient s’y faire les dents.
Dans cette flamboyante vitrine qui convie les amateurs de thrash et de death métal, cette formation peut prendre sa place aux côtés d’autres pointures comme
Revocation,
Abysmal Dawn et
Arsis, étant donné l’excellence face à l’interprétation des musiciens.