C’est tellement
cute des groupes comme ça.
Pas le choix de prêter l’oreille,
tsé.
Dualité des voix à la base. Tu as une superbe jeune femme qui y va de la portion proprette de la chose, le tout bien accompagné par une voix masculine plus rocailleuse, le tout servi puissamment sur un métal
groové très moderne qui salue le catalogue de
Rise Records pour l’émotion des dualistes vocaux avec des guitares à la
Meshuggah pour l’impact métallique. Racoleur à la base,
Deadlock ont de belles tronches de poster sur tes murs et des tubes à ravir l’amateur de métal contemporain qui aiment sa bière légère très froide, ses croustilles salés et ses tatouages en barbelé.
J’estime que c’est l’étape suivante après être passé d’
Avril Lavigne à
Marie-Mai en passant par
Eyes Set to Kill tout en s’acoquinant avec quelques copains qui ne carburent qu’aux
Periphery de ce monde. Avec des structures répétitives qui n’offrent pas vraiment de grandes surprises, j’ai été plutôt étonné par la grande force rassembleuse des chansons qui, malgré leur facette répétitive, demeurent tout de même excessivement enjôleuses. Les guitares affutés adorent copuler avec les claviers pimpants mais se retrouvent en mode grassouillette lors de nombreux moments mais la présence vocale de la puissante
Sabine Scherer fait rêver l’auditeur avide.
Il faut être dans une certaine période de son évolution musicale pour apprécier amplement ce groupe. Si tu mettais de côté la cantatrice, le tout pourrait plaire aux fanatiques de
Mnemic par exemple mais avec un objectif de ratisser large, le groupe vise dans le mille car toutes les pièces de l’album visent la cible à la perfection car c’est fortement bien calibré. L’objectif est atteint car c’est juste assez violent et caramélisé pour que le tout puisse s’endurer pendant plus de 30 minutes.
Et du côté des chansons, il est difficile d’en pointer l’une plus que l’autre étant donné leur similitude plus qu’évidente mais
Deadlock reprend
Smalltown Boy, pièce de
Bronski Beat et redonne une certaine cure de jouvence non pas à l’originale mais plutôt à la version offerte par
Atrocity, et même à celle proposée par
Paradise Lost.
Aucunement dans mon fil habituel mais je préférerais que ma fille s’alanguisse puissamment de ce groupe plutôt que de
One Direction…
