Changement majeur pour
DevilDriver avec un premier album à sortir sous une nouvelle compagnie de disque,
Napalm Records. Un choix douteux à la base car
Napalm est surtout reconnu pour son métal gothique ou
vikingesque mais il semble que la compagnie essaie d’étendre ses tentacules pour prendre encore plus d’expansion et avec l’ajout de
DevilDriver dans son écurie, on sent que finalement, la compagnie risque de faire une véritable entrée en force sur le marché américain.
« Et comme album, c’est comment? » vous direz! Suite logique de
Beast? Oui mais un brin plus sombre au niveau de la sonorité. Est-ce que le groupe a gouté aux joies de l’hiver québécois pour avoir ce titre aussi éloquent et une sonorité plus noircie? Écoutez la dernière chanson de l’album,
Sail. Vous allez comprendre mon point car cette chanson possède un brin de désarroi avec l’ajout d’une voix féminine plutôt céleste qui vient en opposition avec celle de
Dez qui râle à tout rompre. Les refrains demeurent encore la force du groupe et sur
Desperate Times, celui qui s’y retrouve est déjà une valeur sûre pour les amateurs du groupe. Encore captivant comme groove métal,
DevilDriver plonge aisément dans les profondeurs brumeuses sur cet album grâce à des ponts musicaux plus opaques que sur ses premiers enregistrements, comme sur
Carings Overkill et
Oath of the Abyss avec un roulement des tambours qui rappelle
Tool un brin
mais pour le reste, aucune déstabilisation n’est présente car le tout demeure fidèle au groupe.
Fait plutôt étrange, c’est la chanson offerte en bonus qui demeure la plus intéressante de l’album donc assurez-vous de vous procurer l’album en format digipak, celle qui comprend la chanson intitulée
Shudder.
Winter Kills est délectable comme album et il devra être entendu à quelques reprises pour en apprécier ses moindres subtilités.
Disponible le 27 août !