La banque de noms de groupe commence à s’amenuiser. Les livres de médecine ont été vidés, les personnages de l’Apocalypse utilisés et les tueurs en série ont été passé au peigne fin.
Holodomor n’est pas un sous-Dieu de la mythologie scandinave. C’est le nom d’une famine qui a été généré par l’Ukraine communiste en 1932 pour créer un génocide. Aucunement joyeux…
Comme la musique de ce groupe anglais qui nous torture l’âme avec un thrash métal qui jongle avec le black métal. Ce n’est pas tonitruant par contre, le tout demeure structuré sur ce mini-album paru en 2012. Bûchage certes mais avec des mouvements impétueux plus domestiqués, plus apprivoisés comme sur
The Iconoclast qui peut rappeler autant
Voïvod que
Anaal Nathrakh.
Du métal de guerre car le tout mitraille de façon colossale tout au long des 17 minutes que dure ce mini-album. Voix dérangée qui hurle sa frayeur sur des arrangements de guitares baraqués mais qui prennent des ondulations identifiables au black métal lors de nombreux moments, les percussions n’ont plus qu’à suivre avec la basse, comme sur
The Spell Of Black Affliction et
Tribulation Stigmata.
Un album qui a dormi trop longtemps dans ma pile de disques « à critiquer » mais mieux vaut tard que jamais !
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