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 Groupe: Burning the Oppressor
 Album: Verbal Aggressor (2013)
Note:
9.2/10
Style : MetalCore

Compagnie : Indépendant

Format : CD

Liste des pistes :

I- The Aggression
II- Pissed Off
III- Verbal aggressor
IV- Qc Militia (avec Olishit de Citizen Vicious)
V- You can't hide
VI- The Puppeteers audience (avec JM de Mass Murder Messiah)
VII- Mute
VIII- Sans pitié (avec Oscar d'Anonymus)
IX- Always the same
X- Built like a tank (avec Petrick de Reanimator)
XI- It's all lost
XII- Shoot-reload-repeat
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 Auteur : Yanick Tremblay
 
Yanick Tremblay
La marche si difficile qu’est le second album dans la carrière d’un groupe. Cette marche si haute peut te propulser au firmament quoique bien souvent, ce sont les abimes des enfers que tu visites car nombreux sont ceux qui, question d’innover, ce sont mis à dos leur public de base pour essayer l’expérimentation. Le vieil adage raconte que tu as eu toute ta vie pour écrire ton premier album, n’est-ce pas ? Ce qui met encore plus de pression sur le second. Imaginez lorsque le tout survient un an après ton premier album ? Ouf… C’est comme un avaleur de sabres qui tenterait d’ingurgiter un parapluie… déjà ouvert.

Dans le cas qui nous concerne ici, c’est avec Burning the Oppressor, formation de la grande région montréalaise. Certains diront qu’ils sont fous ou juste audacieux de tenter cette expérience qui peut s’avérer fatale mais les gars se sont lancés tête en avant, sans casque de protection. Question d’y aller avec une formule classique, j’y vais d’emblée avec le commentaire qui confirme que Verbal Aggressor est bel et bien la suite logique de The Ignition, l’album précédent. Nul ne peut être déstabilisé par l’écoute, il n’y a pas de changement drastique dans le style du groupe, dans l’apport musical non plus car c’est encore brutal, ardent, animé et dynamique. Mais qu’est-ce qui fait la force des 12 chansons et de l’album?

Point Numéro 1 : Aucune chanson présentée sur ce disque n’est utilisée comme bouche-trou. Chaque pièce possède sa personnalité unique qui, lorsque elles sont toutes écoutées comme un tout, forme ce que l’on se doit d’appeler un Album, avec un grand A. L’art de créer des albums que l’on peut considérer comme des créations complètes du début à la fin n’est pas donné à tous les musiciens mais on peut ressentir que les années passées à écouter, analyser et décortiquer le métal, en plus de ses sous-couches, portent fruits pour les membres de Burning the Oppressor qui proposent ce qui sera, fort probablement, l’album métal de l’année au Québec. La patience aura été un élément à ne pas négliger pour Burning the Oppressor.

Point Numéro 2 : En gardant une sonorité similaire face au premier album, l’amateur n’est point dérouté mais retrouve tout de même une certaine innovation qui se résume aux nombreux « featuring » qui se retrouvent sur ce disque.

Point Numéro 3 : C’est accrocheur, aussi simple que ça. Je me suis surpris l’autre jour à écouter l’album trois fois de suite dans la même période de temps.

L’album est rempli de points forts donc je me dois de souligner les points les plus balèzes comme la chanson Built Like a Tank qui possède une certaine touche de thrash métal bien vigoureuse en plus de la voix éraillée de Petrik de Reanimator et nous ajoutons aussi la tournure à la basse très punk vieille école après le premier couplet. Sans Pitié, une chanson en français, propose Oscar Souto d’Anonymus qui se met en mode dualité avec JeanFeu pour nous offrir une bonne ration de groove métal québécois. La pièce titre est hargneuse et propose un texte au vocabulaire maussade qui pointe du doigt ceux qui ont la vilaine habitude de parler dans le dos des autres. Ce thème revient à quelques reprises sur l’album, le groupe ayant délaissé la parcelle plus oppressante de la vie politique, des contrats douteux et autre magouilles qui pullulent sur nos téléviseurs depuis des mois.

Du métal hardcorisé de qualité avec des cadences vertigineuses sur des jeux habiles de chaque musicien, le tout avec une production impeccable, c’est ce que tu retrouveras sur Verbal Aggressor. Seul point négatif sur l’album demeure le choix d’utiliser un effet de type « voix de CB. Roger. 10-4 ? » lors des couplets d’Always the Same car pour le reste, c’est foutrement infaillible et fortement recommandé!

www.burningtheoppressor.com




  Note de MU : 9.2/10 Note des Membres : --/10  

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