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L’étiquette Rise Above ne signe pas n’importe quoi encore moins n’importe qui. L’une des dernières trouvailles de Lee Dorrian (tête pensante du label et chanteur de Cathedral) n’est aucunement mais vraiment aucunement métallique. Avec leur look de dandy, le groupe propose le même genre d’esthétique comme l’a fait une télésérie comme Musée Eden, Carnivale ou American Horror Story pour ce qui est de l’image et musicalement, le tout aurait pu facilement accompagner le générique.
Très soporeux comme musique, le groupe s’abreuve à même la source du rock psychédélique mais y va avec d’autres influences plus palpables comme les Beatles ou les Doors pour ce qui est des ambiances générales. Encore très jeunes, les membres du groupe proposent une musique qui date d’une autre époque qu’ils n’ont pas connue mais qu’ils s’accaparent de façon habile. Avec de nombreuses mélodies montées par les claviers de toutes sortes, dont le mellotron; il est donc évident que cet instrument est un outil primordial dans le son de Purson. L’apport fantomatique de la voix de Rosalie Cuningham est un élément essentiel qui fait la force, et surtout l’atout majeur, du groupe.
Avec The Contract en ouverture après l’intro du nom de Wake Up Sleepy Head, nous comprenons rapidement où le groupe va nous propulser ; c’est-à-dire dans un monde aucunement contemporain mais plutôt dans une époque musicale florissante et paisible qui a su faire les choux gras de Grace Slick et sa bande de Jefferson Airplane à l’époque du flower power, à la fin des années 60. Très ambiant, l’album possède quelques trucs très vaporeux comme Sailor's Wife's Lament qui t’enveloppe dans un nuage d’accalmie tandis que Tragic Catastrophe aurait le potentiel de se retrouver en pièce bonus sur Heritage d’Opeth.
Leaning on a Bear est une chanson un peu plus impétueuse avec sa cadence fortement menée par la mélodie de vieux claviers, comme le proposait The Doors. Well Spoiled Machine nous permet aisément de s’imaginer des danseuses de type gogo, comme dans Austin Powers, se trémousser le bas du péteux tout en faisant des gestes serpentins avec leurs avant-bras et la chanson Sapphire Ward demeure celle qui a le plus grand potentiel de réveiller les troupes avec sa rythmique plus galopante en relation avec la basse qui explose beaucoup plus, le tout bien appuyé par les percussions.
Purson n’est pas, comme de raison, un groupe qu’il faut approcher rapidement en croyant que l’expérience sera aisée dès l’écoute initiale. Comme bien des groupes qui enregistrent pour Rise Above, il faut de nombreuses écoutes pour en saisir toutes les substances, aussi subtiles qu’elles se doivent. Amateurs de la période hippie, vous risquez d’apprécier Purson malgré l’esprit un brin lugubre du groupe.
Encore une fois, ce n’est pas pour tous les fanatiques de rock, et de métal !
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