Troupe de malfaisants australiens qui fait des ravages depuis près de 15 ans, Vomitor est dans les méandres les plus profondes de l’underground du thrash métallisé mondial et comme de raison, pas très propres. Profitant d’un statut de groupe culte, Vomitor décime tout sur son passage avec des rythmiques nucléaires aux percussions, des assauts destructifs vomis par les guitares avec des attaques propulsés par des litres de venin meurtrier, remplies d’écho))))))

Minimaliste comme album, la production demeure aussi mince que la tolérance du peuple israélien versus ceux de la bande de Gaza ! Avec un amalgame sonore qui peut rappeler les bons jours de la sonorité des soldats teutoniques que sont Sodom à l’époque d’In the Sign of Evil ainsi que Destruction lors de Sentence of Death, Vomitor n’innove aucunement et ce n’est pas leur mission étant donné qu’ils ne font que répandre la haine sur un passage ayant déjà été dévasté.

Sur les sept chansons proposées, quelques-unes ressortent un tantinet du lot comme Hellburst To Fight qui nous démontre que le groupe peut accélérer la cadence, Metal Or Die avec en partie médiane une ponction plus old-school à la guitare avec une basse qui rondouille derrière. Mais pour terminer ce cauchemar en laideur excessive, Horrors Of Black Earth abaisse la vitesse un brin mais demeure aussi crasseux que le reste de la galette.

Barbare et puant le métal néanderthalien des années 80, Vomitor est parfait pour ta régurgitation lors du lendemain de noël après ta surconsommation de crème de menthe verte servie par tante Ginette Gaudette…

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