Je suis toute emballée à l’idée de faire la critique du dernier album que je me suis procuré. Je ne sais pas si vous êtes comme ça, mais moi, quand je viens de m’acheté un nouvel album et que :...
Étant un habitué des méthodes célèbres de Bob Rock lorsqu’il prend un groupe sous son aile, je ne suis pas surpris du résultat de mon écoute de l’album éponyme et premier CD de American Band. Sans...
Offrande aux Dieux Numéro Deux pour cette formation québécoise. La première avait fait son chemin sur Metal Blade mais pour celle-ci, c’est avec Galy Records que le tout se présente. Que s’est-il passé entre les deux parutions? Question énigmatique qui demeure insondable…
Les thèmes mystiques du Moyen Orient demeurent encore bien présents sur cet album qui propose, en plus des images sonores de cette région, un visuel illustrant la spiritualité de cette région du globe avec un Dieu de la Lune en session furieuse de vidage de pot de sable mystérieux. Avec un death métal très mélodieux, chaleureux donc très suave, le groupe semble plus harmonieux que sur l’offrande précédente et ce, dès les deux premières pièces de l’album qui comportent de nombreuses couches musicales très riches, très recherchées et facilement identifiables aux sonorités de ces coins des pays aux mille et une nuits.
Shéhérazade, change de page… euh, chanson !
Il serait facile de pointer un groupe comme Nile au niveau de l’influence principale ou même Behemoth, ce qui serait possible quoique le tout soit beaucoup plus pour les envolées morbides de leur musique comme sur Cosmogony ou Xibalba.Mais pour ce qui est de l’influence des racines folkloriques musicales, nous devons viser un groupe comme Melechesh ou Orphaned Land, surtout sur Iram of the Pillars qui est une chanson qui n’a rien à voir avec le métal à la base car très traditionnelle dans ses mouvements. Sur Rise of Arabia, nous avons une rythmique plus classique et thrash, ce qui donne un petit kick à l’album tandis que Descent of Gods et Hubal, Profaner Of Light nous font renouer avec la parcelle death métallique du groupe mais en même temps, offre un côté Therion grâce aux chants des chorales, ce qui ajoute un peu d’épices et de cumin, encore une fois sur ce disque plus que complexe.
Très épique comme disque car les ambiances proposées par le groupe se mélangent à merveille. La production aérée de Jef Fortin (Anonymus, Neuraxis) offre aux compositions du groupe un souffle unique qui nous permet de bien discerner tout ce qui se passe sur le disque, surtout lorsque l’écoute se fait de façon attentive avec des écouteurs. Malgré sa complexité, Moongod demeure un excellent divertissement musical qui s’apprécie de plus en plus à chaque session tant les richesses musicales y sont présentes. Une redécouverte à chaque écoute, c’est comme frotter la lampe d’Aladin une fois de plus pour obtenir un nouveau vœu à chaque reprise. Même après sept présentations auditives, j’entends de nouveaux éléments à chaque nouvelle représentation sonore.
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