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 Groupe: Deftones
 Album: Koi No Yokan (2012)
Note:
9.2/10
Style : Metal Alternatif

Compagnie : Reprise/Warner

Format : CD

Liste des pistes :

01 – “Poltergeist“
02 – “Romantic Dreams“
03 – “Leathers“
04 – “Swerve City“
05 – “Entombed“
06 – “Graphic Nature“
07 – “Tempest“
08 – “Gauze“
09 – “Rosemary“
10 – “Goon Squad“
11 – “What Happened To You?“
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 Auteur : Yanick Tremblay
 
Yanick Tremblay
Moi qui trouvais que Diamond Eyes était le meilleur album de Deftones depuis White Pony, eh bien je dois ravaler ma gorgée de Pepsi car Koi No Yokan risque d’avoir droit à ce traitement de faveur et peut-être même obtenir la pole position dans le livre de chouchoutage de bien des amateurs car c’est excessivement bien accompli comme disque.

Si son prédécesseur était plutôt planant mais toutefois très rock, celui-ci reste dans la même ligne de tir, et on remarque le tout grâce à l’excellente Romantic Dreams qui suit la décharge plus agressive et impétueuse offerte par la chanson Swerve City qui fait office de pièce initiale pour cette version 2012 de Deftones. Encore une fois, on remarque qu’il n’y a pas de pièce musicale de type remplissage sur l’album car le groupe avait la vilaine habitude de nous en glisser quelques-unes par le passé. Sur cet album, c’est plutôt une alternance entre la parcelle agressive du groupe et leurs ponctions plus mollasses qui convergent soit de chansons en chansons ou parfois même, dans la même chanson comme sur Leathers qui se veut une chanson baraquée à la base mais qui est plus céleste lors des refrains où Chino use de ses charmes vocaux usuels pour nous offrir les ambiances d’usage agrémentées par un travail de guitare complexe de Stephen Carpenter en plus des arrangements fignolés de Frank Delgado aux échantillonnages et claviers. Même chose pour Gauze ou Goon Squad, deux autres pièces qui marient bien le sucré du rock mielleux avec l’épice tordue, mais foutrement bien calculée, du métal.

Les arrangements, pour ce qui est de la production, sont gargantuesques. En écoutant l’album avec des écouteurs, vous aurez l’opportunité d’être subjugués par les richesses sonores délivrées par l’équipe de production sur ce disque. Produit par Nick Raskulinecz encore une fois, son travail est doublé par Matt Hyde en tant qu’ingénieur du son sur l’album.

À quoi bon parler du travail de ce combo de tourneurs de pitons? Oui, les deux gars ont fait dans le rock et le métal mais il y a quelques subtilités à prendre en considération. C’est qu’à la base Raskulinecz a une touche plus rock de gros calibre, un tantinet pop car il a travaillé avec des artistes comme Foo Fighters, Alice in Chains et Rush tandis que Matt Hyde a de nombreuses productions très métal sous sa houlette comme Forever Abomination de Skeletonwitch, God Hates Us All de Slayer et le dernier de Children of Bodom. En combinant le travail des deux techniciens sonores, le résultat en est un de haut calibre où les nombreuses couches sonores s’empilent mais respirent à merveille étant donné les grandes connaissances de deux bonshommes en fusion avec l’expérience du groupe en studio.

Dans ce qui se fait de plus apaisant, c’est avec Entombed qu’il faut s’accrocher. Chanson qui n’a rien à voir avec son homonyme suédois du même nom, celle-ci est plutôt réconfortante avec ses cadences balourdes qui sont accompagnées par quelques touches ambiantes en échantillonnages. Graphic Nature reprend le taureau non pas par les cornes mais plutôt par le flanc du cou. Loin du son abrasif des premières années pour ce qui est des guitares, le travail plus fignolé sur cet instrument s’accentue album après album. Maintenant, c’est avec un son plus ouvert de la part de la guitare de Carpenter, une dimension plus spacieuse envers laquelle nous avons à faire face mais qui n’empêche aucunement cet instrument de demeurer agressif, la preuve étant cette pièce. Le riff ultime de l’album revient à celui que l’on retrouve sur Tempest qui gronde à tout rompre sans jamais se perdre malgré la propension plus planante du reste de la chanson.

Koi No Yokan est un album que l’on peut considérer comme complet qui s’apprivoise facilement mais qui constitue une surprise à chaque écoute étant donné qu’il forme un ensemble complexe dont aucune chanson ne peut être séparée des autres.

Il faut donc confirmer le fait suivant, encore une fois : De toute la vague nu métal qui a sévit à la fin des années 90, il n’y a que Deftones qui a réussi à s’en sortir sans aucune égratignure au niveau de l’intégrité musicale, la preuve étant ce disque impeccable, encore une fois.

www.deftones.com





  Note de MU : 9.2/10 Note des Membres : --/10  

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