Le doom américain d’Acid Witch carbure au pot, c’est plus qu’évident sur cette réédition de cet album paru à l’origine en 2008. Sur l’album précédent ou le suivant si vous y aller de façon chronologique, le promptement intitulé Stoned, il y avait une certaine vigueur métallique présente mais les surdoses de THC viennent de remettre le groupe KO royalement car ce n’est que de la lourdeur excessivement enfumée sur Witchtanic Hellucinations, que du gros gras boucané. Rien ne peut être considéré comme étant vivifiant tellement c’est ennuagé musicalement. Ce n’est que du rock doom aux confins des vapeurs skunkées.

C’est mollo mais efficace avec des chansons comme The Black Witch qui est fortement appuyée par un clavier vintage qui nous remet encore plus aux fond des abysses de la fumée hallucinogène. Cauldron Cave possède une introduction à te glacer les nerfs avec sa sonorité Goblin, sur la trame sonore de Phenomena de Dario Argento, entremêlée avec une guitare céleste pour ensuite se fondre avec une marche patibulaire dans un nuage de guimauves. Parlant de Goblin, la pièce Realm of the Wicked est un immense salut au groupe légendaire.

C’est vraiment lourd et parfait pour les amateurs de doom, de films d’horreur de Dario Argento ou de George Romero. Si Stoned était un album produit par des fumeurs de pot, Witchtanic Hellucinations est un album qui a été produit par des fumeurs de hash au couteau, sur un rond de poêle en serpentin!

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