Groupe de Gatineau qui combine le death métal nouvelle sauce et les riffs croustillants du thrash métal, un peu comme peu le faire une formation comme Lamb of God et Dethklok, surtout pour la voix qui fait très Nathan Explosion. Avec un travail génial au niveau musical et une voix plutôt répétitive, Mortor impressionne un tantinet avec ce deuxième album en carrière.

L’album commence de façon plutôt convenable avec quatre chansons plutôt similaires mais c’est avec Clusterfuck que les cartes se placent aisément. Plus accrocheuses que les autres, elle met en place le talent du groupe pour créer des mélodies efficaces et des refrains plus mémorables. La suivante, Trigger Happy, présente clairement l’influence thrash du groupe en plus de bien se marier avec le death métal par la suite de façon plus qu’habile.

Assez régulier comme présentation, cet album ne réserve pas vraiment de grandes surprises. Notre oreille est attirée à quelques moments très précis mais en général, le tout peut être hypnotisant en raison de la voix plutôt linéaire du chanteur Yolin Lafrèniere qui ne varie pas ses intonations, ce qui laisse la trace très droite et sans aucun zigzag au niveau de l’interprétation, ce qui est dommage car avec des valeurs sûres comme Whiskey Surgery, nous sentons que le tout aurait gagné en assurance métallique avec plus de tergiversations vocales. Même chose sur Locked and Loaded qui malgré des éléments musicaux palpitants ne lève pas plus qu’il ne le faut.

Tout est en place, suffit de faire un peu de place à l’expérimentation vocale car le matériel est propice à une débandade métallique, ne manque que le punch que droit créer une voix un peu plus découpée, et hop !

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