Je dois avouer honnêtement que je m’apprêtais à détester ce disque intensément, probablement en relation avec le fait que John Frusciante, ce guitariste extraordinaire, n’est plus un...
Il serait cliché de dire qu’Unborn est la suite logique de l’album Undead, paru il y a un an environ mais c’est le cas. Non pas seulement pour la similitude des...
1. Awakening in Spiritual Madness
2. Beware the Moon
3. Sanctuaire Damné
4. Le Quatrième Acte
5. Mournful Darkness
6. From Within the Fire of Eternity
7. In Memoriam
8. Seasons of Infinite Sorrow
Alors que nous ne les attendions plus (du moins pour ma part), les gars d’Obscurcis Romancia effectuent un retour sur les rails du métal, rails qu’ils avaient cessé de parcourir depuis leur album éponyme de 2002. Un retour totalement justifié, qui nous fait se demander pourquoi tant d’absence dans les dernières années. Alors que l’album Obscurcis Romancia se défendait beaucoup mieux en spectacle qu’en studio, Theatre of Deception vient combler cette lacune en nous défonçant littéralement les oreilles jusqu’à la nuque.
Outre le chanteur, c’est le groupe original qui revient sur les planches. Ne vous inquiétez pas, le nouveau venu tire plus que bien son épingle du jeu, vociférant comme s’il n’y avait pas de lendemain, ni de surlendemain d’ailleurs. Il passe aisément du gras guttural à l’aigu tyrannique, sans jamais nous faire regretter l’ancien vocaliste. Bienvenue dans le bal, Francis.
Musicalement parlant, ce disque chavire son auditeur en le surprenant de minutes en minutes. Cet album nous frappe et nous caresse, nous berce et nous brusque, bref il ébloui. Pendant un peu plus d’une heure, 6 musiciens expérimentés et originaux nous offre le fiel et la passion qu’ils ont accumulés durant leurs années de jachère.
L’album sonne la tonne de brique, les guitares vrombissent, la batterie martèle, mais la star de cet album demeure le pianiste, qui vole la vedette dans ce regroupement digne du match des étoiles. Le piano, durant l’écoute, fait passer l’auditeur par toute la gamme des émotions en alliant classique et ravage. Dès la première pièce, le ton est donné et demeure jusqu’à la fin, à notre plus grand plaisir. Mon coup de cœur ? La pièce In Memoriam, véritable symphonie pour laquelle je ne peux qu’être dithyrambique, sans enlever d’importance aux autres pistes, toutes aussi intéressantes.
Je n’ai rien d’autres à dire. Offrez-vous le plaisir de découvrir cet album qui est un must du métal québécois. Un autre groupe qui prouve hors de tout doute que notre métal n’a rien à envier aux autres.
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