Ah, si cela n’avait pas été du vocal très énervant sur cet album, je crois que Zonata aurait été chercher un plus grand éventail de fans. Malheureusement, y a des ces groupes qui passent dans l’ombre...
Au mois d'octobre 2009, le groupe metal italien In Tormentata Quiete distribue sa seconde offrande, "Teatroelementale" (My Kingdom Music). Anciennement connu pour son style Black metal...
1. Been Away Too Long
2. Non-State Actor
3. By Crooked Steps
4. A Thousand Days Before
5. Blood On The Valley Floor
6. Bones of Birds
7. Taree
8. Attrition
9. Black Saturday
10.Halfway There
11.Worse Dreams
12.Eyelid’s Mouth
13.Rowing
Le premier janvier 2010, je me souviens encore qu’à ma sortie du lit, j’étais seul en cette matinée du jour de l’an. Tous dormaient encore à poings fermés et, question de ne pas faire trop de bruits après quelques festivités, je me suis dirigé vers la cafetière pour me préparer mon premier cappuccino de l’an pour ensuite m’installer en face de mon ordinateur tranquillement. Il ne se passe pas grand chose un premier de l’an sur internet… En ouvrant mon compte Hotmail, j’y ai vu un courriel venant de Knights of the Soundtable, le fan club de Soundgarden. Je ne me souvenais même plus à quand remontait le dernier message du fan club, un truc que j’avais rejoint alors que j’étais encore aux études !
On annonçait tout bonnement le retour du groupe ! Sous la forme d’une compilation du nom de Telephantasm pour un premier élan mais quelques dates de concerts pour la suite. Après plus de 15 ans d’absence, c’était toute une nouvelle. Ce n’était que pour un temps, les cendres ayant repris de la vigueur, le tout allait s’étouffer. Par la suite, lors de l’été 2011, j’ai eu la chance de voir le groupe en concert à Ottawa… C’était donc un véritable retour ! Soundgarden allait probablement annoncer un retour sur disque aussi. Après une participation à la trame sonore du film The Avengers, le tout allait se modeler finalement. L’un des plus grand groupe de la période grunge allait offrir une nouvelle galette en 2012.
C’est quasiment épeurant. Après tout, ChrisCornell nous a foutu une crainte monumentale avec sa collaboration très pop avec Timbaland et il m’a pris quelques écoutes pour comprendre le premier extrait de l’album Been Away Too Long. C’est donc avec une oreille excessivement douteuse, dubitative et critique que je me suis mis à écouter King Animal.
Essai numéro un, ce n’est pas un retour à la sonorité métallisée de Badmotorfinger. Nous ne retrouvons pas non plus de grosses pointures accessibles comme sur Superunknown. Il n’y a pas de climat d’écoeurantite comme sur Down on the Upside. Ce qui signifie donc qu’au niveau sonore, cette production se retrouverait beaucoup plus dans les sillons de Louder Than Love ?
Je peux le confirmer car King Animal n’a pas ce potentiel commercial ni de chansons phares. C’est plutôt un disque linéaire qui ne lève pas vraiment et qui ne descend pas le groupe dans les abimes de la profondeur insondable comme ce que peut proposer Pearl Jam depuis les 5 ou 6 derniers disques. King Animal sonne comme un disque réfléchi qui a été écrit par des hommes assagis et qui ont encore la passion pour un rock intelligent. N’ayant aucune pression d’une compagnie de disques voulant reproduire le succès de l’album d’avant ou essayant de surfer sur la vague nostalgie, Soundgarden a pu prendre son temps et se faire plaisir à eux-mêmes avant tout.
Dès la deuxième chanson de l’album, Non-State Actor, le ton est donné avec des pièces qui donnent vers un rock prudent avec quelques twists noodles aux guitares, la signature habituelle de Kim Thayil. By Crooked Steps pourrait facilement passer pour une chanson s’étant retrouvée dans les archives du groupe et ressortie pour ce disque tellement on peut ressentir le grain sonore de l’époque Louder Than Love. Phénomène marquant qu’est la voix de Cornell tout au long de ce disque. A la base, ce gars fume la zigoune mais son organe vocal ne semble pas en être affecté après toutes les années de clopage car il est sur le diapason sur toute la durée de l’album.
Bones of Birds agit comme chanson apocalyptique sur King Animal, pas qu’elle soit doom métal mais plutôt pour sa cadence huileuse, ses couplets plaintifs et son refrain rempli d’un brin d’espoir. Une chanson a un peu plus de blues en elle et c’est Taree qui possède cette aura de malheur couleur bleue qui flotte autour d’elle avec ses guitares plaintives bien appuyées par la batterie mollasse et la basse charnue, le tout complété par un léger solo délectable. Attrition, quant à elle, replace la rythmique de l’album en proposant un hymne chaleureux à la conduite de bolide sur les routes nord-américaines en raison de son riff moelleux et ses harmonies vocales qui proposent des « ouh hous » très gazouilleurs. Hum… excessivement Queens of the Stone Age comme chanson ! Mais la dernière chanson de l’album, Rowling, est un peu trop expérimentale avec son loop de percussions un brin démodé qui se laisse pétrir avec la basse ondulante de Ben Shepherd sous une mélodie redondante à la voix. Elle sonne plus comme un rejet de Scream, l’album solo excessivement controversé de Cornell.
Soundgarden, toujours pertinent en 2012?
Oui… et beaucoup plus que l’autre groupe de Matt Cameron!
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