Depuis 1978, c'est incroyable de voir à quel point des formations se sont formées et se sont séparées. Parfois dans la plus parfaite indifférence, mais de nombreux groupes sont parvenus à laisser...
Depuis maintenant quelques années, la technologie avancée permet aux formations qui entrent en studio de modeler leur musique par ordinateur au lieu d'enregistrer chaque instrument "a la mitaine". En...
01. Piece of the Action 4:25
02. Riding on the Tide 4:18
03. I Am Who I Am 4:51
04. Black Shadow 5:13
05. Locomotive 4:35
06. Me & the Boys 5:00
07. Shadowmaker 4:25
08. Sailing Fire 4:14
09. Into the Black 4:57
10. Dracula 7:29
Même si le groupe allemand Running Wild n’est pas très connu en Amérique du Nord, plusieurs amateurs de métal attendaient le retour avec impatience. Le groupe avait cessé ses activités en 2009 après leur concert d’adieu au Wacken, mais Rolf avait encore du matériel à nous offrir. Il se sera donc écoulé plus de sept ans entre le nouvel album, intitulé ‘Shadowmaker’ et son prédécesseur.
C’est sous un état de choc que s’entame l’écoute de l’album. Malgré le style enjoué du titre ‘Piece Of The Action’, c’est le manque de vie et structure hard rock simpliste qui est l’élément le plus décevant. Les choses se replacent un peu avec la pièce ‘Riding On The Tide’. Nous y retrouvons un peu plus de profondeur au niveau de la mélodie des guitares et un très bon solo de guitare. Les paroles sont toujours aussi peu originales, mais ce style a toujours bien servi la musique de Running Wild dans le passé. ‘I Am Who I Am’ et ‘Shadowmaker’ sont les pièces les plus rapides et les plus lourdes de l’album. Il serait cependant facile de penser que ces titres font partie du catalogue de Saxon et non de celui de Running Wild, tellement la voix de Rolf ressemble à celle de Biff. Malheureusement pour le groupe, ce sont les pièces comme ‘Black Shadow’ ‘Locomotive’ et ‘Into The Black qui retiennent l’attention par leur manque de vie et d’originalité. ‘Me & The Boy’s’ nous plonge quand à elle directement dans les années 80s avec son style hard rock vieillot. Son refrain est intéressant et devrait faire participer la foule lors des concerts, mais la pièce est simplement trop longue et semble interminable. En plus l’élément principal de l’introduction du titre ‘Sailing Fire’, la basse reste un élément important tout au long de ce titre valorisant les pirates. Fort heureusement pour nous, l’album se termine sur note légèrement plus positive. ‘Dracula’ est plus complexe que les autres titres de l’album, mais malgré son style obscur et entrainant, nous ne sommes pas en présence d’une pièce épique comme ‘The Battle Of Waterloo’.
Il m’est difficile de comprendre pourquoi l’équipage de Running Wild est retourné en mer pour nous offrir ‘Shadowmaker’. L’album n’est qu’une ombre de leurs meilleures offrandes. Il est tellement pénible à écouter que je ne le recommande à personne, à moins d’aimer la torture. Nous pourrons cependant vite oublier l’échec de cet album avec l’écoute de ‘Death Or Glory’, ‘Port Royal’ ou de l’excellent ‘Under Jolly Roger’.
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